Ce lundi, les marchés financiers sont clos en Chine, à Hong Kong, au Japon, en Corée du Sud, à Singapour, à Taïwan, au Vietnam et en Malaisie, en raison des festivités du Nouvel An lunaire.
Pour cette journée où les indicateurs sont rares, les principales Bourses européennes sont attendues en légère progression, bien que sans grande conviction.
Les investisseurs porteront principalement leur attention sur les chiffres de l'inflation aux États-Unis, qui seront publiés mardi.
Pendant ce temps, les annonces de résultats d'entreprises se poursuivront.
L'évolution des actions dépendra largement des chiffres de l'inflation à venir.
Selon les prévisions de Bloomberg, l'indice des prix à la consommation devrait avoir augmenté de 2,9% sur un an, en baisse par rapport aux 3,4% du mois précédent.
Hausse en vue du CAC 40 avant l'inflation américaine<, Nexity à surveiller
Les premières indications suggèrent une ouverture en hausse pour les marchés européens : le CAC 40 parisien devrait gagner 0,50% à l'ouverture, le Dax à Francfort 0,30%, et le FTSE 100 à Londres 0,20%.
On prévoit également une progression d'environ 0,40% pour l'indice EuroStoxx 50.
Concernant les valeurs, un consortium dirigé par le PDG de Believe, en partenariat avec les fonds EQT et TCV, exprime son intention d'acquérir 71,9% du capital du spécialiste français de la distribution de musique.
Ils envisagent ensuite de lancer une offre publique d'achat sur le reste des actions, au prix de 15 euros par action.
Par ailleurs, Citigroup a relevé sa recommandation sur Nexity, passant de "neutre" à "acheter".
Avec peu d'indicateurs majeurs pour guider les investisseurs aujourd'hui, l'attentisme devrait prévaloir.
La semaine dernière, des banquiers centraux en Europe et aux États-Unis ont appelé à la prudence concernant une éventuelle baisse des taux directeurs.
Cette semaine, au moins sept responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed) devraient s'exprimer à nouveau.
Demain, les investisseurs seront attentifs aux chiffres de l'inflation aux États-Unis, qui devraient confirmer la perspective d'un assouplissement monétaire à venir, si l'on se fie à la tendance actuelle.
D'autres données économiques importantes seront publiées dans les prochains jours, notamment les prix à l'importation et les ventes de détail jeudi, suivis de l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan vendredi.
Cependant, de meilleurs indicateurs que prévu pourraient tempérer l'enthousiasme pour les actions, de peur qu'ils ne retardent les futures baisses de taux de la Réserve fédérale.
Récemment, plusieurs responsables de la Fed ont repoussé l'idée d'une détente des taux, envisageant peut-être seulement deux à trois baisses en 2024, étant donné la vigueur de la croissance économique.
Les résultats des entreprises pourraient également jouer un rôle majeur dans l'évolution des marchés, alors que la saison des publications du quatrième trimestre se poursuit.
La séance de vendredi à à Wall Street
Vendredi, à Wall Street, le Dow Jones a légèrement reculé tandis que le S&P 500 a franchi pour la première fois la barre des 5000 points, porté par les grandes capitalisations.
Les investisseurs espèrent maintenir cette dynamique haussière avec les prochains indicateurs économiques.
La vigueur de l'économie américaine, notamment en termes d'emploi, semble indiquer une croissance solide malgré les craintes de récession.
En dépit des tensions sur le marché obligataire, avec des rendements des Treasuries à dix ans à leur plus haut niveau de l'année, l'activité économique reste résistante.
Le S&P 500 affiche déjà une progression de 5,4% depuis le début de l'année, après avoir augmenté de plus de 22% l'année dernière.
Les grandes capitalisations boursières telles qu'Alphabet, Amazon.com et Microsoft ont bénéficié de cette tendance, tout comme les fabricants de semi-conducteurs, notamment Nvidia, dont le titre a atteint un niveau record.
Les contrats à terme sur les indices américains sont quasiment stables après la clôture au-dessus des 5000 points pour le S&P 500 vendredi.
Wall Street a enregistré une cinquième semaine de progression, malgré les réticences de certains membres de la Réserve fédérale à réduire les taux d'intérêt.
Il semble désormais acquis qu'aucun assouplissement monétaire ne sera envisagé le mois prochain, mais plutôt lors de la réunion de mai.
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