En ce mardi, la place boursière nippone a salué les sommets atteints outre-Atlantique la veille, dopant notamment les entreprises du secteur des semi-conducteurs.

Pour preuve, l'indice phare Nikkei a progressé de 0,25% à 39134 points tandis que le Topix, au spectre plus large, a reculé de 0,2% à 2776 points.
Les Bourses européennes devraient rebondir légèrement, à suivre Atos
En Europe, les investisseurs escomptent un léger rebond des marchés actions après une séance ébranlée par l'accroissement des risques politiques consécutifs aux élections européennes.
Bien que cette incertitude puisse freiner l'appétit pour le risque, les opérateurs scruteront avec intérêt les données sur l'inflation américaine de mai ainsi que les décisions de politique monétaire émanant de la Réserve fédérale.
En effet, la veille, le CAC 40 a essuyé une perte de 1,35%, creusée jusqu'à -2,36% en séance, les contrats futurs laissant toutefois présager un timide redressement ce mardi matin.
Une journée charnière se profile donc pour la cuvée parisienne.
Aussi, d'importantes nouvelles corporate émaillent l'actualité.
Le conseil d'Atos a décidé de privilégier les négociations avec Onepoint au sujet de sa restructuration financière au détriment de l'offre d'EP Equity.
De son côté, Société Générale a initié un rachat d'actions propres plafonné à 279,8 millions d'euros tandis que Figeac Aéro engrange près de 90 millions de nouveaux contrats pour des pièces aéronautiques civiles.
Dans le même temps, Qatar Holding s'est départi de son mandat d'administrateur de Vinci.
Sur le front macro, le taux de chômage outre-Manche a grimpé à 4,4% en avril contre 4,3% un mois plus tôt.
Parallèlement, les salaires hors primes ont bondi de 6%.
La séance de la veille à Wall street
Outre-Atlantique, les places new-yorkaises ont terminé en hausse modérée lundi, contrastant avec le repli européen.
A la clôture, le Dow Jones et le Nasdaq ont respectivement gagné 0,18% à 38868 points et 0,35% à 17192 points dans l'attente des arbitrages de la Fed mercredi.
L'action Southwest a par ailleurs flambé après l'entrée au capital d'Elliott à hauteur de 2 milliards de dollars.
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