Les Bourses européennes devraient enregistrer une ouverture en hausse ce jeudi, stimulées par l'annonce de négociations visant à mettre fin au conflit entre la Russie et l'Ukraine.

Cette dynamique a été renforcée par un appel de Donald Trump à Vladimir Poutine, au cours duquel l'ancien président américain a affirmé que la guerre n'aurait jamais eu lieu s'il avait été réélu en 2022.
Le CAC 40 attendu en hausse à l'ouverture, soutenu par des négociations de paix en Ukraine
Les contrats à terme sur le Cac 40 affichent une progression de 1 %, tandis que les futures à New York augmentent de 0,2 % à 0,5 %.
Dans le secteur des entreprises, Legrand a annoncé des prévisions optimistes pour 2025, s'attendant à une hausse de son activité.
En 2024, le groupe a enregistré un bénéfice net de 1,17 milliard d'euros, en hausse de 1,6 % par rapport à l'année précédente, malgré un marché du bâtiment déprimé dans de nombreux pays européens.
EssilorLuxottica, a publié des résultats supérieurs aux attentes pour le quatrième trimestre, marqués par une accélération de sa croissance dans la plupart des régions.
Cette performance témoigne d'une demande soutenue pour ses produits.
Orange affiche une légère hausse de son chiffre d'affaires, mais en dessous des prévisions.
Orange a rapporté une légère augmentation de son chiffre d'affaires au quatrième trimestre, bien que celle-ci soit inférieure aux attentes du marché.
Le groupe a néanmoins souligné des résultats solides, en ligne avec ses objectifs.
Pour 2025, Orange vise une croissance d'environ 3 % de son excédent brut d'exploitation ajusté (Ebitdaal), tout en relevant légèrement son objectif de cash-flow organique.
Klépierre a annoncé un cash-flow net courant en hausse de 5,3 % en 2024, atteignant 2,60 euros par action, supérieur aux attentes de 2,55 euros.
Le groupe immobilier a également constaté une augmentation de 4 % du chiffre d'affaires des commerçants, ce qui a permis de réduire son taux d'effort à 12,6 %.
Le taux d'occupation financière s'établit à 96,5 %, en hausse de 50 points de base sur un an.
Michelin a annoncé un chiffre d'affaires de 27,2 milliards d'euros en 2024, en baisse de 4,1 % par rapport à l'année précédente.
Cette diminution est attribuée à une baisse de 5,1 % des volumes de pneus, en raison d'une concurrence accrue et de contraintes conjoncturelles dans ses activités spécialisées.
Le résultat opérationnel a également reculé, atteignant 3,37 milliards d'euros, avec une marge opérationnelle de 12,4 %.
Mercialys a annoncé son intention de poursuivre sa croissance cette année, après avoir dépassé ses objectifs en 2024.
Le groupe anticipe une progression de 3 % de son excédent brut d'exploitation en 2025, soutenue par une activité dynamique et les contributions des acquisitions réalisées l'année précédente.
Rexel a signalé un net repli de ses résultats en 2024, en raison d'une morosité persistante de son activité en Europe.
Pour l'année en cours, le groupe table sur des ventes stables ou en légère croissance.
De son côté, Ipsen prévoit un ralentissement de la croissance de ses ventes et une baisse de sa rentabilité, en raison de la concurrence accrue sur son traitement contre le cancer, Somatuline.
Sanofi a annoncé que son candidat-vaccin développé en collaboration avec Johnson & Johnson n'avait pas démontré une efficacité suffisante pour prévenir les infections invasives à E.
coli.
En conséquence, le laboratoire a décidé de mettre fin à l'étude, entraînant une charge de dépréciation avant impôts de 250 millions de dollars dans ses résultats IFRS du quatrième trimestre 2024.
Les analystes de DZ Bank ont dégradé la note du groupe de luxe Kering, passant de « conserver » à « vendre ».
Parallèlement, ceux de Morgan Stanley ont modifié leur recommandation sur STMicroelectronics, passant de « sous-pondérer » à « pondération en ligne », ce qui pourrait refléter une perception plus positive des perspectives de l'entreprise dans un contexte de marché en évolution.
Sur le plan macroéconomique, l'inflation en Allemagne, mesurée en données harmonisées, est restée stable à 2,8 % en janvier, conforme aux attentes du marché.
Ce chiffre fait suite à une progression similaire des prix à la consommation observée en décembre.
Les analystes surveillent de près ces indicateurs, car ils peuvent influencer les décisions de politique monétaire de la Banque centrale européenne.
En zone euro, les données sur la production industrielle pour le mois de décembre seront publiées à 11h, fournissant des indications sur la santé du secteur manufacturier dans la région.
Aux États-Unis, les investisseurs attendent également des données clés, notamment celles sur les prix à la production en janvier et les inscriptions hebdomadaires au chômage, qui seront dévoilées à 14h30.
Ces chiffres sont cruciaux pour évaluer la dynamique économique et les pressions inflationnistes dans la première économie mondiale.
La séance de la veille à Wall street
La Bourse de New York a clôturé mercredi sur une note mitigée, avec le Nasdaq enregistrant une légère hausse, tandis que les autres indices ont reculé.
L'indice Dow Jones a perdu 0,50 % pour s'établir à 44,368,56 points, et le S&P-500 a cédé 0,27 % à 6,051,97 points.
En revanche, le Nasdaq Composite a progressé de 0,03 % à 19,649,95 points.
Parmi les valeurs, les géants technologiques Nvidia et Amazon ont tous deux chuté de plus de 1 %, pesant sur le S&P-500.
En revanche, CVS Health a bondi de 15 % après avoir annoncé des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, tandis que Gilead Sciences a gagné 7,5 % grâce à des prévisions annuelles optimistes.
À l'inverse, Lyft a connu une chute de 8 % en raison de prévisions décevantes pour le trimestre en cours.
Sur le plan économique, des données ont révélé que les prix à la consommation aux États-Unis ont augmenté en janvier à leur rythme le plus élevé depuis près d'un an et demi, renforçant les craintes que la Réserve fédérale (Fed) ne soit pas pressée de réduire ses taux d'intérêt.
Cette hausse des prix intervient dans un contexte de préoccupations liées à la politique commerciale du président Donald Trump, qui a imposé des surtaxes sur les importations en provenance de Chine ainsi que sur l'acier et l'aluminium, des mesures qui pourraient accentuer l'inflation.
Selon les données de FedWatch de CME, les traders estiment désormais à environ 70 % la probabilité d'une baisse des taux de 25 points de base d'ici la fin de l'année, en baisse par rapport à 80 % la veille.
Jerome Powell, le président de la Fed, a été auditionné par une commission du Congrès, réaffirmant que la banque centrale n'était pas pressée d'opérer de nouvelles baisses de taux.
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