La Bourse de Tokyo a terminé en ordre dispersé mardi, alors que les investisseurs réévaluaient leurs prévisions concernant les taux de la Banque du Japon.

L'indice Nikkei a cédé 0,11% à 38855 points, tandis que le Topix, plus large, a légèrement progressé de 0,08% à 2768 points.
Le secteur des semi-conducteurs a subi des prises de bénéfices, avec Tokyo Electron, fournisseur d'équipements de production, en baisse de 0,4%.
Les fabricants d'équipements de test de puces Advantest et Lasertec ont reculé respectivement de 1,1% et 3,20%.
En Chine, les indices boursiers ont reculé alors que les investisseurs se positionnaient avant les données d'inflation américaines.
L'indice Hang Seng de Hong Kong a perdu 0,15%, le SSE Composite de Shanghai 0,35%, et le CSI 300 a chuté de 0,60%.
de Paris ronge son frein en attendant les prochains chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, à suivre Klépierre
En Europe, les Bourses sont attendues incertaines à l'ouverture mardi, plusieurs responsables de politique monétaire devant s'exprimer dans la journée, tandis que des indicateurs d'inflation cruciaux seront publiés en fin de semaine.
À quelques minutes de l'ouverture, les contrats à terme suggèrent une légère hausse du CAC 40 lors des premiers échanges, avec une progression de 0,1 %.
Les contrats à terme indiquent une ouverture stable pour le FTSE à Londres et le DAX à Francfort, tandis que l'EuroStoxx 50 est attendu en hausse de 0,1%.
Le FTSE, fermé lundi, pourrait rattraper son retard, les marchés européens ayant clôturé en hausse lors de la dernière séance.
De nombreux discours de responsables de politique monétaire sont prévus, notamment à une conférence sur les banques centrales organisée par la Banque du Japon à Tokyo, attirant plusieurs grands argentiers.
Du côté de la Banque centrale européenne (BCE), les membres du Conseil des gouverneurs Klaas Knot et Mario Centeno devraient s'exprimer au cours de la journée.
La chef économiste de la BCE, Isabel Schnabel, a déclaré mardi que l'assouplissement quantitatif avait pu atténuer l'impact des hausses de taux.
En ce qui concerne les valeurs, Klépierre a révélé hier que S&P Global a amélioré sa perspective de notation, passant de stable à positive, suite à l'acquisition de RomaEst par la société.
Quadient a rapporté un chiffre d'affaires de 261 millions d'euros pour le premier trimestre 2024, marquant une hausse de 3,2 % en données publiées, grâce aux récentes acquisitions de Daylight et Frama, et une croissance organique de 1 %.
Edenred a finalisé l'acquisition de Spirii, une plateforme SaaS européenne spécialisée dans la recharge des véhicules électriques.
Aramis a annoncé un chiffre d'affaires de 1,098 milliard d'euros pour le premier semestre, soit une augmentation organique de 16,7 % par rapport à la même période en 2023.
Hermès a vu sa recommandation passer de "performance en ligne avec le marché" à "surperformance" par Bernstein.
Côté statistiques, les investisseurs attendent la publication aux États-Unis de l'indice S&P Case-Shiller des prix immobiliers de mars à 15h.
À 16h, ils se concentreront sur l'indice de confiance des ménages du Conference Board pour mai, à la recherche d'indices sur la politique monétaire de la Fed.
Les investisseurs craignent que la première baisse des taux de la Fed ne se produise en novembre plutôt qu'en septembre, après des indicateurs d'activité PMI supérieurs aux prévisions la semaine dernière.
L'attention se porte déjà vers vendredi, avec la publication de l'indice des prix à la consommation de mai dans la zone euro et l'indice PCE d'avril aux États-Unis, la mesure d'inflation privilégiée par la Fed.
Plusieurs responsables de la Fed et de la Banque centrale européenne (BCE) doivent également prendre la parole cette semaine.
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