France : La bourse de Paris était sous pression mercredi matin (-0,41%), les investisseurs se gardant de toute prise de risque en raison des tensions géopolitiques nord-coréennes et à la veille d'une réunion de la banque centrale européenne.

La bourse de Paris évolue en léger retrait, à la veille de la réunion de rentrée de la BCE et sur fond d'inquiétudes persistantes quant à la situation dans la péninsule coréenne.
Vers 10h45, le CAC 40 limite cependant bien les dégâts et ne cède qu'un peu plus de 0,1% à 5,080 points.
La tendance n'en demeure pas moins baissière, avec une troisième séance de rang en territoire négatif.
'Le contexte dans la péninsule coréenne va, bien sûr, continuer de peser sur les échanges, incitant de nombreux investisseurs à adopter un positionnement défensif sur le marché', prophétisaient avant séance les équipes de Saxo Banque, pour qui 'la perspective de la réunion de la BCE n'est, en outre, pas pour rassurer car le risque est élevé que les propos de Mario Draghi soient mal interprétés conduisant à un regain de volatilité qui sera, comme d'habitude, amplifié sur les monnaies'.
Zone euro : Les indices actions européens cèdent un peu de terrain ce mercredi, dans un contexte général qui appelle les opérateurs à la prudence.
Suisse : La bourse suisse a débuté la séance de mercredi dans le rouge.
La crise coréenne continue d'inquiéter les investisseurs, qui se tournent aussi vers la réunion, jeudi, de la banque centrale européenne (BCE) et ses décisions sur les taux et les rachats d'emprunts.
Les suites d'Harvey et la menace d'Irma sur la Floride pèsent aussi sur l'ambiance.
Dans leur commentaire matinal, les experts de Mirabaud Securities ont relevé que wall street a nettement reculé mardi après un long week-end.
Cette baisse s'explique par les risques géopolitiques (Corée du Nord), politiques (plafond de la dette US) et naturels (arrivée de l'ouragan Irma, le plus puissant jamais enregistré sur l'Atlantique).
A propos de la crise nord-coréenne, les experts rappellent qu'elle ne date pas d'hier, mais que la combinaison avec plusieurs autres événements politiques d'envergure est assez rare.
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