Les bourses européennes ont terminé dans le rouge mardi et wall street recule nettement à mi-séance, l'effondrement des cours pétroliers et des résultats d'entreprises décevants favorisant le repli sur les actifs jugés plus sûrs.

Les inquiétudes persistantes concernant la chute historique des prix du pétrole pèsent encore sur les marchés, qui s'inquiète de l'impact sur l'industrie énergétique américaine, déjà durement touchée.
Sur le front économique américain, la National Association of Realtors a publié un rapport montrant que les ventes de maisons existantes ont fortement baissé au mois de mars.
Dans ce contexte, le DAX 30 a chuté de 414 points ou 3,9 % pour clôturer à 10 262, après que les contrats à terme du brut américain aient plongé sous zéro pour la toute première fois.
En attendant, les dirigeants européens doivent se réunir jeudi pour discuter de l'action budgétaire, mais ne devraient pas prendre de décisions définitives sur la manière de financer la reprise économique après la pandémie.
La bourse de paris a terminé nettement dans le rouge (-3,77%) mardi, lestée par l'effondrement inédit des cours du pétrole, en particulier la référence américaine de brut, qui est passée un temps en territoire négatif.
L'indice CAC 40 a perdu 170,84 points à 4,357,46 points, dans un volume d'échanges modéré de 3,2 milliards d'euros.
La veille, il avait fini en hausse de 0,65%.
Ce mercredi encore, les opérateurs surveilleront de près l'évolution des cours de l'or noir alors que le département américain de l'Energie doit faire le point sur les stocks dans le pays.
Côté entreprises, accor, Atos et STMicroelectronics dévoileront leurs facturations du premier trimestre.
L'Arabie saoudite a peut-être remporté une guerre des prix du pétrole dans laquelle tous les coups étaient permis contre la Russie, mais le premier exportateur de brut au monde pourrait maintenant se voir accusé d'avoir précipité l'effondrement du secteur.
Face à une demande en chute libre en raison de la pandémie de Covid-19 et une offre devenue surabondante dans le sillage de la guerre des prix, le cours du baril de pétrole américain pour livraison en mai est passé lundi en dessous de zéro.
Une première dans l'histoire: les vendeurs se sont résolus à payer pour se débarrasser de barils, faute de stockage.
Les taxes publiques représentent en Suisse plus de la moitié du prix de l'essence.
Auxquelles s'ajoutent les coûts de distribution, d'approvisionnement et de fret.
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