Les bourses européennes ont clôtuté dans le rouge jeudi à la veille de la pause du 1er-Mai pour la plupart d'entre elles, les annonces de la banque centrale européenne n'ayant pas convaincu les traders après des indicateurs économiques moroses en Europe comme aux Etats-Unis.

Si la bourse de paris a progressé ce jeudi en ouverture, au lendemain de la décision de la Fed, elle a réduit ses gains avant de s’enfoncer dans le rouge à l’annonce de celle de la BCE, le cac40 a terminé en net recul jeudi (-2,12%), mettant fin à trois jours consécutifs de hausse, sous le coup des chiffres sur le chômage américain, des déclarations de la banque centrale européenne (BCE) mais aussi de prises de bénéfices avant un long week-end.
L'indice CAC 40 a perdu 98,93 points à 4,572,18 points.
La veille, il avait fini en hausse de 2,22%.
Sur le front des valeurs, Société Générale a subi, de loin, la plus forte baisse du Cac 40.
Le titre de la banque de la Défense s’est enfoncé de 8,62% après l’annonce, avec une semaine d’avance sur le calendrier, d’une perte nette de 326 millions d'euros au titre du premier trimestre 2020.
Les comptes ont notamment été pénalisés par les provisions passées pour faire face à la crise du Covid-19.
BNP Paribas et Crédit Agricole ont perdu respectivement 6,6% et 6%.
Les actions européennes terminent en forte baisse avant le long Week End
Les actions européennes ont terminé en territoire négatif jeudi, le DAX 30 ayant chuté de 2,2 % à 10 862, après que la BCE ait maintenu l'essentiel de sa politique monétaire inchangée, alors que les marchés s'attendaient à une expansion du programme d'achat d'obligations de la banque centrale en y ajoutant des obligations junk-rated.
Le footsie britannique a perdu 3,5% et le Dax allemand a cédé 2,22%, l'indice eurostoxx 50 a abandonnée 2,27% et le FTSEurofirst 300 a reculé de 2,18%.
Sur le front des indicateurs, le chiffre du PIB de la zone euro a été plus faible que prévu, le chômage allemand a fortement progressé.
La plupart des marchés européens seront fermés le 1er mai pour la fête du travail.
A Londres, Royal Dutch Shell (-10,82%) a accusé l'une des plus fortes baisses du Stoxx 600 après avoir réduit son dividende pour la première fois depuis 80 ans, l'effondrement de la demande mondiale de pétrole ayant fortement pesé sur son bénéfice.
Au moment de la clôture en Europe, l'indice Dow Jones perdait 1,64%, le Standard'Poor's 500 1,45% et le nasdaq composite 0,43%, la tendance étant plombée principalement par les derniers chiffres des inscriptions au chômage.
Le géant mondial de la restauration rapide a plié à l'ouverture des marchés américains, sanctionné par la publication de comptes trimestriels inférieurs aux attentes.
La crise sanitaire l'a contraint à fermer la plupart de ses restaurants dans le monde.
American Airlines abandonnait 7,5% après avoir fait état de sa première perte trimestrielle depuis 2013 et averti que sa consommation de trésorerie atteindrait 70 millions de dollars par jour au deuxième trimestre.
En hausse, Tesla gagnait 3,42% après la publication d'un bénéfice trimestriel inattendu grâce à une production de véhicules quasi ininterrompue malgré la pandémie.
Facebook affichait une progression de 4,93% grâce à des ventes supérieures aux attentes de wall street.
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