La plupart des marchés européens ont clôturé mardi dans le rouge avec une baisse de près de 1% pour le CAC 40 dans un climat plombé par le recul des valeurs technologiques ainsi que par des inquiétudes sur la vigueur de la reprise économique après le coup d'arrêt provoqué par la crise du coronavirus.

Le Cac 40 a fait marche arrière pour revenir sur le seuil des 5000 points, l'indice de la bourse de paris a clôturé la séance du 14 juillet en repli de 0,96% à 5007,46 points très exactement.
La veille, il avait gagné 0,73%.
Pour un jour férié, les volumes d’échanges sont restés corrects, avec 3 milliards d’euros traités sur l’indice vedette de la place de Paris.
Face à la flambée des contaminations par le nouveau coronavirus et des hospitalisations, la Californie a ordonné la fermeture des bars et imposé aux restaurants et musées d'arrêter toute activité en intérieur.
Les salles de sport, lieux de culte et salons de coiffure devaient fermer dans les 30 comtés les plus touchés par l'épidémie.
Après avoir été portés lundi par un vent d'optimisme, les marchés craignent désormais que le rétablissement de ces restrictions sanitaires vienne freiner le rythme de la reprise économique.
L’annonce par JPMorgan Chase de résultats meilleurs que prévu pour le deuxième trimestre n’a rien changé à la donne.
A l'heure de la clôture en Europe, le Dow Jones et le S§P-500 se sont retournés à la hausse et le nasdaq, pénalisé lundi par l'essoufflement des géants de la technologie, réduit ses pertes.
La journée a été marquée par les publications diversement accueillies de Wells Fargo, JPMorgan et Citigroup.
Wells Fargo annonce sa première perte depuis 2008 et chute en bourse
wells Fargo chute mardi à wall street après avoir fait état de sa première perte trimestrielle depuis 2008, soit au coeur de la crise financière.
La banque américaine a annoncé une perte nette au deuxième trimestre de 2,4 milliards de dollars (2,11 milliards d'euros), ou 66 cents par action, contre un bénéfice de 2,6 milliards de dollars (1,30 dollar par action) un an plus tôt.
Les analystes attendaient une perte nette de 20 cents par action, selon les données de Refinitiv.
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