Les places asiatiques terminent forte baisse, cèdant à des prises de bénéfice avec l'intensification des tensions entre Washington et Pékin, les craintes sanitaires et des statistiques chinoises contrastées.

Le CSI 300 des grandes capitalisations de Chine continentale perd 3,19% et l'indice Hang Seng à Hong Kong abandonne 1,29%.
A Tokyo, l'indice nikkei a perdu 0,76%, dans un climat de crainte lié à la propagation du virus Covid 19.
En effet, Tokyo s'est placée mercredi en état d'alerte maximum face au nouveau coronavirus en raison d'une envolée des cas quotidiens de contamination.
En Europe, les principaux marchés évolues également en baisse jeudi la bourse de paris recule au lendemain d’un gain de 2%, le marché parisien a débuté en repli jeudi (-0,94%), s'interrogeant sur la vigueur du redémarrage économique chinois entaché par la faiblesse de la consommation.
À Francfort, le Dax cède 0,77% et à Londres, le FTSE abandonne 0,86%, l'indice EuroStoxx 50 de la zone euro lâche 0,94%, le FTSEurofirst 300 baisse de 0,82% et le Stoxx 600 de 1%.
A 09H29 (07H29 GMT), l'indice CAC 40 perdait 47,80 points à 5061,18 points avant une réunion de la BCE qui ne devrait pas réserver de surprise.
En effet, la banque centrale devrait garder son PEPP (Pandemic Emergency Purchase Programme) inchangé, mais Christine Lagarde ne manquera pas d’être interrogée sur le fait de savoir si le montant actuel de ce programme sera suffisant pour soutenir l’économie de la zone euro.
La BCE annoncera sa décision monétaire à 13h45, puis Christine Lagarde entamera sa traditionnelle conférence de presse à partir de 14h30.
Sur le front des valeurs, les valeurs sensibles à l’économie chinoises sont généralement en baisse.
Kering perd ainsi 2,1%, LVMH 1%, L’Oréal 0,8% et pernod ricard 1,2%.
Danone lâche 2,2%.
Le géant des produits laitiers a annoncé des investissements d’un montant total d’environ 100 millions d’euros en Chine.
Hausse du PIB chinois au deuxième trimestre 2020
Le PIB chinois a augmenté de 11,5 % au deuxième trimestre 2020 (exp.
9,6 % QoQ).
Les ventes au détail ont chuté de 1,8 % en juin, tandis que la production industrielle a augmenté de 4,8 %, les investissements urbains ont diminué de 3,1 % par rapport à l'année précédente.
Grâce à la levée du confinement et aux mesures de soutien engagées par le ministère, l'économie chinoise a renoué avec la croissance en ressortant à 3,2% en rythme annuel au deuxième trimestre, un sursaut supérieur aux attentes des analystes qui prévoyaient une progression 2,5% à l'issue d'une baisse historique de 6,8% sur les trois premiers mois.
Mais le redémarrage de l'économie du géant asiatique s'avère compomise, car si la production industrielle a augmenté plus qu'attendu, l'investissement a reculé et les ventes au détail ont marqué une baisse inattendu, ce qui suggère que la demande des consommateurs reste faible.
De plus la défiance reprend ses droits à cause des inquiétudes suscitées par le différend entre les gouvernements des Etats-unis et le géant asiatique concernant la protection des libertés civiles à hong kong.
Le président des etats-unis n'a pas exclu de prendre des sanctions supplémentaires contre de hauts représentants chinois dans le cadre des mesures qu'il a engagées mardi pour punir le géant asiatique de son attitude à l'égard de Hong Kong, a déclaré un porte-parole du conseil de sécurité nationale de la maison blanche.
Le secrétaire d'etat américain, mike pompeo, a indiqué pour sa part que les etats-unis allaient restreindre les visas pour certains employés d'entreprises technologiques chinoises, comme huawei, accusés de faciliter les violations des droits humains.
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