Le marché boursier japonais a terminé en progression mardi, appuyé par les sociétés du compartiment de l'énergie.

A la clôture, l'indice Nikkei a repris 0,35% à 28287 points et le topix , plus large, a gagné 0,22% à 2022 points.
Le SSE Composite de Shanghai enregistre une hausse d'environ 0,25%, tandis que le CSI 300 perd 0,10% en Chine.
Dans la région Asie-Pacifique, hors Japon, l'indice MSCI regroupant les valeurs est resté pratiquement à l'équilibre.
Hausse prudente en vue du CAC 40, le pétrole en ligne de mire
Les marchés boursiers européens devraient afficher une hausse modérée lors de l'ouverture de la séance de mardi, les investisseurs continuant à évaluer les perspectives de l'économie mondiale et la politique monétaire des banques centrales à la lumière des données manufacturières américaines plus faibles que prévu et d'une réduction surprise de la production par l'alliance de l'OPEP+.
La récente décision de l'Opep+ de réduire la production pétrolière pourrait stimuler les cours du pétrole, mais aussi générer une inflation qui préoccupe les banques centrales.
Morgan Stanley a revu à la baisse ses prévisions de prix du Brent pour le quatrième trimestre 2023, passant de 95,00 $ à 87,50 $ le baril, ainsi que pour 2024, de 95 $ à 85 $ le baril.
La banque a justifié cette décision en soulignant que la réduction de la production de l'OPEP indique une faible demande.
De son côté, la Reserve Bank of Australia a annoncé aujourd'hui qu'elle maintenait son taux directeur à 3,60 %.
Cette décision était attendue, mais elle a entraîné une baisse de l'AUD car la déclaration sous-entendait que les futures hausses de taux ne sont pas garanties.
La RBA a toutefois rassuré en notant que le système bancaire australien était solide et bien capitalisé.
Gediminas Simkus de la BCE, a déclaré que la Banque centrale européenne avait terminé la majeure partie de son cycle de taux, tandis que Holzmann (BCE) a indiqué qu'une autre hausse de 50 points de base était probablement possible.
Enfin, Schlegel de la BNS a souligné que la banque centrale suisse est prête à intervenir davantage sur le marché des changes si cela s'avère nécessaire.
Dans ce contexte, les contrats à terme sur indices suggèrent des gains d'environ 0,30% pour le CAC 40, le Dax, le FTSE 100 et l'EuroStoxx 50.
Sur le front des entreprises, Bio-UV a vu son EBITDA augmenter de manière significative, atteignant 7 millions d'euros en 2022, soit une croissance de 77% par rapport à l'année précédente.
La société a également amélioré sa marge d'EBITDA, passant de 11,7% en 2021 à 13,7% en 2022.
Argan a quant à elle enregistré une croissance de 11% de ses revenus locatifs, qui s'élèvent à 45,2 millions d'euros, par rapport à la même période de l'année précédente.
L'Oréal a signé un accord avec Natura &Co pour l'acquisition d'Aesop, la marque australienne de cosmétiques de luxe, pour une valeur d'entreprise de 2,525 milliards de dollars.
Dans l'activité économique, les investisseurs attendent les données sur les prix à la production de la zone euro pour le mois de février et les commandes à l'industrie en février aux Etats-Unis à 16 heures.
La séance de la veille à Wall street
La Bourse de New York a clôturé de manière mitigée lundi suite à la décision surprise des pays de l'Opep+ de réduire leur production de pétrole, qui a favorisé le Dow Jones mais freiné le S&P-500 et entraîné une baisse du Nasdaq, en partie due à la chute de Tesla.
A la clôture, le Dow Jones a gagné 0,98%, soit 327 points, pour atteindre 33 601 points, tandis que le S&P-500 a augmenté de 0,37% pour atteindre 4 124 points après avoir été en territoire négatif une grande partie de la journée.
Le Nasdaq Composite a quant à lui reculé de 0,27% pour atteindre 12 189 points, pénalisé par la baisse de Tesla.
Les trois indices ont fini proches de leurs plus hauts de la journée atteints en début de séance, la journée ayant été marquée par la décision des pays de l'Opep+ de réduire leur offre de 1,16 million de barils par jour.
Du côté des valeurs, le titre de Tesla a baissé de 6,1% après que la société ait annoncé des livraisons inférieures aux attentes pour le premier trimestre malgré des réductions de prix importantes.
Cette annonce a suscité des inquiétudes quant aux pressions sur les marges du constructeur de voitures électriques.
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