Matières premières : pétrole, l`opep contrainte de réduire à nouveau sa production

Pétrole : L’épidémie de Coronavirus a déstabilisé le marché du pétrole. Alors que l’offre est toujours pléthorique, la demande s’effondre.

Depuis janvier, le prix du brent a plongé de plus de 20%.

Pour soutenir les cours, l’OPEP et la Russie pourraient réduire leur production d’un million de barils par jour.

Le sommet du 5 et 6 mars a lieu seulement trois mois après le précédent (contre le double habituellement).

Mais face à l'épidémie de Covid-19 qui fait vaciller l'économie mondiale, il fallait accélérer l'agenda.

Dans la capitale autrichienne, le Coronavirus sera au centre des conversations.

Depuis deux mois, la demande de pétrole s'affaisse en raison principalement du ralentissement de l'économie chinoise.

Les prix du pétrole luttent pour leur orientation

Les prix du pétrole ont oscillé entre de faibles gains et des pertes mercredi, alors que les marchés évaluaient si des réductions de production supplémentaires par l'OPEP suffiraient à compenser l'impact sur la demande de brut causé par l'épidémie de coronavirus.

L'Arabie saoudite et d'autres producteurs ont recommandé d'étendre ou même d'approfondir les réductions combinées pour soutenir les prix qui ont chuté de près de 30 % par rapport aux sommets de janvier.

Cependant, la Russie est à l'aise avec les prix actuels et semble réticente à soutenir l'approfondissement des réductions de production lorsque l'OPEP se réunira cette semaine.

Le brut WTI a augmenté de 0,1% à 43,32 dollars le baril, tandis que le Brent a chuté de près de 0,5% à 51,67 dollars le baril vers 13h00, heure de New York.

Les stocks de pétrole brut américains augmentent pour la 6e semaine

Les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont augmenté de 0,785 million de barils au cours de la semaine qui s'est terminée le 29 février 2020, après un gain de 0,452 million la semaine précédente et par rapport aux attentes du marché, soit un gain de 2,644 millions, selon le Petroleum Status report de l'EIA.

Pendant ce temps, les stocks d'essence ont diminué de 4,34 millions de barils après avoir baissé de 2,691 millions la semaine précédente et par rapport au consensus du marché qui prévoyait une baisse de 2,095 millions.