PétroleLes cours du pétrole ont terminé en hausse mardi une séance irrégulière sur le marché new-yorkais Nymex, les craintes de tensions sur l'offre mondiale liées à la situation en Libye et aux sanctions américaines contre le Venezuela et l'Iran ayant fini par l'emporter sur la perspective d'une hausse de la production de l'Opep et de ses alliés.
Les exportations de pétrole de l'Iran sont tombées en avril à leur plus bas niveau de 2019, selon des données et des sources du secteur, ce qui donne à penser que les acheteurs réduisent leurs commandes avant l'entrée en vigueur de nouvelles sanctions américaines le mois prochain.
Le contrat mai sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a gagné 65 cents, soit 1,03%, à 64,05 dollars le baril.
Métaux précieux : Les cours de l’or ont reculé mardi à Londres s’approchant des plus bas de douze semaines contre le dollar et atteignant leur plus petit niveau en euros depuis le 25 janvier.
L'once d'or, qui n'a plus clôturé dans le vert depuis le milieu de semaine dernière, baisse encore fortement de près de 13 dollars cet après-midi sur le marché spot de Londres, à 1274,61 dollars.
Depuis qu'elle est repassée sous la barre des 1300 dollars l'once, son repli atteint désormais plus de 2%.
Les rendements des Bunds allemands de dix ans se sont maintenus au-dessus des 0% pour la 3ème séance de suite, soit la plus longue période de yields positifs pour les nouveaux acheteurs depuis la mi-mars.
Standard Chartered aux micros de Bloomberg a indiqué que même avec la reprise des prix des actions et des rendements nominaux des bons ces dernières semaines, les rendements réels ajustés de l’inflation restent extrêmement bas.
C’est historiquement un bon indicateur pour l’or et la banque estime que l’environnement est extrêmement attractif pour prendre des positions créditrices sur le métal jaune.
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