Dans la période actuelle marquée par de nombreuses incertitudes et des défis sans précédent auxquels sont confrontés les investisseurs, aucun modèle prospectif n'aurait pu prévoir l'impact du COVID-19 sur nos économies, sans compter le conflit russo-ukrainien qui succède à la crise sanitaire et l'inflation qui est tirée par les prix de l'énergie et des produits de base.À l'heure où les bourses plongent et sont incertaines, le marché de l'immobilier a plutôt bien résisté aux dernières crises et notamment, celui du neuf.L'immobilier a toujours été l'investissement préféré des Français et reste toujours considéré comme étant une valeur refuge. En effet, malgré la crise actuelle, qu'il s'agisse d'investir dans un programme immobilier neuf ou dans de l'ancien, le secteur est toujours dynamique.
Toutefois, dans ce contexte inflationniste, les épargnants s'interrogent, quels sont les impacts sur les investissements immobiliers ? Faut-il à investir dans la pierre pour protéger son épargne ?
L'immobilier, un placement pour se protéger de l'inflation
L'inflation représente un vrai un casse-tête pour les ménages et les investisseurs, érodant la valeur de l'argent et le pouvoir d'achat. Investir dans l'immobilier, cependant, pourrait être un moyen de se protéger contre l'inflation, et de préserver son capital.
L'inflation étant une perte de valeur du prix de la monnaie en rapport aux biens et services, elle ne touche actuellement que les biens énergétiques.
Toutefois, une diffusion dans l'économie de la hausse des prix des matières premières est attendue, selon une intensité relative plus ou moins élevée.
En effet, en fonction des marges qui seront appliquées par les entreprises, et l'emprise du duo prix et salaires sur l'inflation, la hausse devrait se répercuter à tous les biens.
L'inflation apparaît également dans les coûts de production des logements neufs, car les prix des matériaux de base sont mécaniquement en progression vu le renchérissement des matières premières, rendant ainsi l'offre sous pression.
N'existant pas de décorrélation de long terme entre les prix du neuf et celui de l'ancien, la hausse des coûts de production, qui fait monter le prix du neuf, finit par se répercuter en partie au prix de l'ancien.
Ainsi, l'immobilier ne devrait pas échapper à une éventuelle envolée des prix, ce qui rend l'inflation comme étant un facteur haussier pour les prix immobiliers.
D'ailleurs, dans les méthodes de valorisation à longue échéance, les analystes ou économistes apposent généralement en tendance, une relation entre les prix de l'immobilier et les prix des biens et services.
La progression naturelle des prix de l'immobilier étant connectée à celle des biens et services, la valeur faciale du bien augmente donc avec une hausse persistante des prix.
De plus, cette classe d'actifs ayant une valeur intrinsèque, procure un revenu constant par le biais de ses loyers et sert souvent de couverture contre l'inflation car il y aura toujours une demande de logements quel que soit le climat économique, et à mesure que l'inflation augmente, la valeur des propriétés augmente également.
En somme, le secteur de l'immobilier se comporte généralement bien en période d'inflation.
Investir dans l'immobilier en période d'inflation : la conclusion
En période d'inflation, au même registre que l'or, investir dans l'immobilier reste l'un des moyens permettant de ne pas voir la valeur de son épargne se déprécier malgré la hausse du coût de la vie.
Il joue son rôle de valeur refuge et peut servir de couverture contre l'inflation.
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