Royaume Uni : Un des membres du Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque d'Angleterre (BoE) estime que la reprise économique britannique pourrait être compromise si le taux directeur ne remonte pas, écrit-il dans une tribune publiée lundi dans le Daily Telegraph.
'Attendre trop longtemps (pour remonter le taux directeur) pourrait mettre en danger la reprise économique, en particulier si cela nous force finalement à remonter les taux brutalement au lieu de le faire graduellement', écrit Kristin Forbes, un des neuf membres du CPM, qui décide de la politique monétaire britannique.
'Le taux aura besoin d'être relevé bien avant que l'inflation atteigne les 2%', explique-t-elle.
'Néanmoins, il n'est pas question d'agir avant que nous soyons certains que l'inflation repart en direction des 2% sur une période de deux ans', écrit l'économiste américaine.
'La hausse de la livre et la baisse du prix du pétrole vont engendrer une faible inflation encore un moment (.
Chine : La banque centrale chinoise (PBOC) a encore légèrement relevé lundi le taux de référence du yuan face au dollar, de 0,01%, signalant sa volonté de stabilisation après la soudaine et spectaculaire dévaluation de la semaine précédente.
L'institution a remonté à 6,3969 CNY pour un dollar, contre 6,3975 CNY vendredi, le taux-pivot autour duquel le renminbi (autre nom de la monnaie chinoise) est autorisé à fluctuer.
Ce qui revient pour la PBOC à encourager l'appréciation du yuan.
Pékin continue d'encadrer étroitement la convertibilité du yuan, celui-ci ne pouvant fluctuer que dans une fourchette quotidienne de 2% de part et d'autre du taux-pivot déterminé par la PBOC.
Mais en dévoilant mardi dernier une soudaine dévaluation de presque 2% de ce taux de référence, ensuite abaissé de 2,6% supplémentaires environ sur les deux jours suivants, la banque centrale avait assuré vouloir rapprocher le cours du yuan de sa véritable valeur sur le marché.
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