Bourse : Le CAC 40 débute la semaine en léger repli, Sanofi recherché
Lundi 13 mai 2024 18:22
« Depuis plusieurs mois, beaucoup de Français ont redécouvert les comptes à terme. L'argent placé y est bloqué pendant un temps donné, jusqu'à quatre ans, et cela peut effectivement valoir le coup. Plombés pendant des années par des taux proches de zéro, ces placements sans plafond profitent de la hausse des taux.
Voici un placement qui a le vent en poupe. Le succès des comptes à terme est fulgurant depuis un an et demi. L'argent qui est placé dessus est bloqué pendant un temps donné, jusqu'à 4 ans, ce qui séduit beaucoup de Français. Concrètement, l'encourt sur ces comptes est passé de 80 milliards d'euros en janvier dernier à 122 milliards d'euros en juillet, c'est-à-dire une hausse de plus de 50 % en six mois. »
« La hausse des taux d'intérêts depuis maintenant plus d'un an permet une meilleure rémunération des dépôts à terme, qui sont liés au marché monétaire », explique au micro d'Europe 1 Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'épargne.
Une rémunération passée à 3 % début septembre 2023
D'après lui, « tant que les taux augmentent, les dépôts à terme auront une rémunération également en augmentation ». De 0,42 % en juillet 2022, cette rémunération est passée à 3 % en moyenne début septembre 2023, soit autant que le Livret A, mais avec la possibilité de dépasser 23.000 euros. »
En réalité, les dépôts à terme dépassent largement la rémunération de 3 % dans plusieurs banques, et vous pouvez facilement trouver du 3.6 % voire même du 3.8 %.
Alors bien évidemment les dépôts sur les comptes à terme vont augmenter, au même rythme que les investissements dans l'immobilier vont reculer. Il n'y a pas de taxe foncière sur un placement bancaire, il n'y a pas de loyer impayé, ni de dégradation dans votre appartement, pas de DPE, pas de travaux à faire, et pas de fiscalité confiscatoire.
Alors entre un appartement qui rapporte du 1 % net au mieux et un dépôt à terme sans soucis à 4 % vous prenez quoi ?
La crise immobilière a de beaux jours devant elle tant que les taux restent à 4 %.
Charles SANNAT
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