L'économie mondiale n'est pas à l'abri d'un krach majeur, ce qui conforte ce sentiment provient de plusieurs facteurs qui pour le moins semble plutôt inquiétant.
En effet on constate depuis plusieurs mois des conditions anormales sur le marché des obligations pourries aux États-Unis, l'or se trouve à des niveaux assez bas alors que le système financier est encore assez instable, le marché japonais est en hausse spectaculaire sans aucune raison fondamentale, et enfin malgré un chômage en explosion, un déficit commercial abyssal et des pays en récessions, l'Europe du sud se finance à taux réels négatifs, La nouvelle crise se rapproche, il pourrait balayer à nouveau la planète Finance. .
La crise ayant commencé pendant l'été 2007 à connues plusieurs phases accalmies qui furent annoncées comme la fin de la crise et pourtant 6 ans plus tard des zones de tensions recommencent à faire surface (L'Italie, la Grèce, le Portugal,etc.) . .
Mais à chaque fois, l'arrêt de la spirale récessive est freinée par des mesures vigoureuses prises par les autorités politiques, qui malheureusement ne s'attaquent jamais aux symptômes du mal à savoir l'accumulation historique de dettes par l'ensemble des richissimes démocraties de l'Occident. .
Comme par exemple la relance fiscale de George Bush au printemps 2008, la garantie des dettes bancaires par les États fin 2008, les plans de relance de l'économie dont celui d'Obama début 2009, en Europe la garantie des dettes des pays faibles par les pays forts entre 2010 ett 2011, puis enfin dernière trouvaille à partir de fin 2011, l'émission massive de monnaie par les banques centrales (Banque centrale du japon, BCE, etc.) des États surendettés. .
Cette dernière solution dont on a pas encore mesuré l'efficacité constitue un danger pour le système financier .En effet, il ne suffit pas de créer de la fausse monnaie pour résoudre les problèmes structurels d'économies en déclin. .
D'ailleurs, on se demande pourquoi cette solution n'a pas été mise en place bien avant, pour résoudre les problèmes de croissances. .
La vérité est que cette initiative que l'on appelle plus communément « politique non conventionnelle » est en somme la dernière arme que peut utiliser le milieu capitaliste pour éviter une explosion du système. .
Car le danger de cet énorme afflux de liquidités artificielles détruit les équilibres, interdit toute projection rationnelle sur une longue période et fausse l'ensemble des statistiques sur lesquelles devraient s'appuyer les décisions économiques. .
Pourtant, même si une politique accommodante permet sur une courte durée d'éviter une chute en cascade des banques européennes et américaines, il devient très dangereux d'utiliser cette politique sans limitation de temps ni de quantité. .
D'ailleurs, depuis quelques mois, plusieurs membres de banques centrale américaine et européenne commencent à alerter les autorités d'une dérive incontrôlée des politiques monétaires accommodante et du danger que cela poserai sur nos économies. En effet nous n'avons jamais vécu à ce jour, une période semblable à celle que nous vivons. .
Une nouvelle crise du système financier approche, la première étincelle a été amorcée par la bulle crée par les banques centrales sur le marché de la dette avec des taux d'intérêt anormalement bas, un autre facteur à risque pour le système est la bulle que l'on observe sur les marchés d'actions du monde entier, qui battent records sur records. .
Cette irrationalité des marchés monétaires et d'actions est partagé par un nombre important d'acteurs financiers, et beaucoup s'accorde à dire non pas si le krach aura lieu mais quand et quelle ampleur prendra t-il. .
Malheureusement, un krach par essence est imprévisible, mais il se pourrai bien que l'élément déclencheur soit la remontée des taux à laquelle devra se résoudre un jour la Federal Reserve américaine. .
Plus la fuite en avant des autorités financières sera longue, plus les risques seront forts, et plus les effets seront importants. Cela pourra conduire à des faillites retentissantes de grandes sociétés et de grands fonds n'ayant su se dégager à temps mettant ainsi en danger le paiement des retraites , etc. .
Et pourtant avec une population qui souffre de la correction des erreurs passées, la folle poursuite de la politique d'intervention des banques centrales continue . Mais cette fois, dans un environnement économique encore plus déstabilisé que pendant la crise de 2008, l'intervention des banques centrales risque d'être la pire des solutions. .
Et quand le cataclysme financier envahira les indices boursiers, il sera déjà trop tard.
0 Commentaire