États-unis : l'inflation en recul à 3,2 % un signal de fin de crise ?

Aux Etats-Unis c'est l'euphorie !

Le monstre de l'inflation que dis-je l'hydre inflationniste semble terrassé par les mages de la FED la banque centrale américaine.

Car, oui, oyez brave gens et sachez-le, aux Etats-Unis, l'inflation a encore ralenti, à 3,2 % en octobre contre 3,7 % en septembre grâce notamment à la baisse des prix de l'essence à la pompe, selon les dernières statistiques officielles.

Mieux, la hausse des prix sur un mois (donc un horizon de temps beaucoup plus court que l'inflation annuelle en glissement) tombe même à zéro !

Comme nous l'apprend cet article de l'AFP « les prix de l'essence à la pompe, notamment, ont chuté. Les nuits d'hôtel, voitures d'occasion et billets d'avion, ont aussi coûté moins cher. »

Pourtant, « ceux de l'alimentation sont restés en hausse, de même que les logements, les assurances auto, ou encore les soins de santé ».

Le problème de l'inflation actuelle c'est qu'elle pourrait être, plus qu'un monstre économique un véritable Hydre de Lerne, avec ses têtes multiples. Vous pouvez lui en coupez-une il en reste d'autres et le problème est loin d'être terrassé.

Je reste persuadé que nous avons devons nous une décennie d'inflation structurellement plus élevée, et cette inflation structurellement plus forte (entre 3 et 5 %) hors choc exogène toujours possible dans le monde incertain qui est le nôtre, ne pourra pas être vaincu par des taux durablement élevés que l'ensemble des acteurs économiques surendettés sont dans l'incapacité de supporter.

Charles SANNAT