Revue de presse : l'info à la une du 29/01/2024

Presse française boursière et financière du lundi 29 janvier 2024.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- Evergrande, géant chinois de l'immobilier, placé en liquidation judiciaire par un tribunal de Hongkong .Le promoteur a accumulé les dettes jusqu'à montrer un passif de 328 milliards de dollars. Il n'est pas détaillé dans l'immédiat comment une décision prise dans la région chinoise semi-autonome de Hongkong peut se concrétiser en Chine continentale, où le groupe est installé.

- Agriculteurs en colère : malgré les incidents, Gérald Darmanin demande aux forces de l'ordre de s'abstenir « d'intervenir sur les points de blocage » .Le ministre de l'intérieur multiplie les consignes de modération aux policiers et aux gendarmes. Quinze mille agents ont été mobilisés lundi 29 janvier pour faire face aux annonces de « blocus » de Paris.

- Colère des agriculteurs : l'excès de normes, une vieille obsession politique .Si le gouvernement dit vouloir lutter contre la complexité administrative, dénoncée par les paysans, les promesses de simplification sont une constante du pouvoir depuis près de cinquante ans. Comme un passage obligé face aux fantasmes d'une puissance publique envahissante.

- En direct, colère des agriculteurs : huit points de blocage routier annoncés autour de Paris, lundi après-midi .Les Jeunes Agriculteurs d'Ile-de-France appellent à « un siège » de la capitale lundi. Le ministre de l'intérieur a fait part en outre d'une « modération » demandée aux forces de l'ordre qui ne devront pas « intervenir sur les points de blocages » mais les « sécuriser ».

- Crédit immobilier : la banque doit-elle mettre en garde un client s'endettant à 65 % s'il lui reste 3 000 euros pour vivre ? .Un arrêt de la Cour de cassation rouvre le débat sur les normes du Haut Conseil de stabilité financière.

- Devenu un produit de luxe, le Club Med à l'aube d'une nouvelle ère .Vingt ans après le lancement de la stratégie de montée en gamme, le Club Med s'adresse désormais à des clients hyperaisés, en particulier à la montagne, au cœur des priorités de développement. Après une histoire chaotique, l'entreprise détenue par le chinois Fosun est aujourd'hui à vendre.

- Colère des agriculteurs : confronté à une « semaine de tous les dangers », Gabriel Attal promet de nouvelles mesures et mise sur le terrain .Le premier ministre s'est engagé dimanche à « avancer » sur des revendications du monde paysan, deux jours après avoir présenté un premier train d'annonces pour tenter d'éteindre la mobilisation.

- Colère des agriculteurs : « Ces changements qui travaillent les campagnes à bas bruit » .Dans l'imaginaire des Français, et chez de nombreux exploitants agricoles eux-mêmes, il est difficile de penser l'avenir en dehors d'un modèle familial qui ne concerne pourtant plus que 37 % des fermes, analyse dans sa chronique Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde ».

- Colère des agriculteurs : pourquoi les mobilisations se poursuivent .Même si de nombreux barrages routiers ont été levés ce week-end, les syndicats veulent continuer à faire entendre leurs revendications et se sont fixé comme objectif le « blocus » de Paris à partir de lundi.

- La nouvelle vie des friches industrielles .La France compte de nombreuses usines à l'abandon, conséquences de la désindustrialisation du pays pendant quarante ans. Leur réhabilitation peut être une réponse à la relance industrielle, mais aussi à la sobriété environnementale imposée par le changement climatique.

- En images : qui sont les syndicats agricoles ? .Ils sont sur tous les fronts depuis le début de la mobilisation des agriculteurs. Si la FNSEA, la Coordination rurale ou la Confédération paysanne partagent de nombreuses revendications, ces organisations diffèrent à propos de leurs méthodes d'action ou de certaines de leurs demandes.

- A la clinique des plantes de Cachan, on sauve les végétaux .Dans cette ville du Val-de-Marne, les jardiniers municipaux recueillent les plantes rabougries des habitants. Elles leur sont rendues vigoureuses, après un temps de convalescence. Un service gratuit qui crée du lien.

- Les écoles d'architecture, d'urbanisme et du paysage réunies dans un campus à Marseille .Au pied de la gare Saint-Charles, les trois bâtiments de l'Institut méditerranéen de la ville et des territoires ressemblent à une cité miniature de béton et de bois.

- SUV à Paris : faut-il en finir avec les grosses voitures ? .450 kilos… c'est l'augmentation moyenne du poids des voitures neuves en l'espace de trente ans. A l'heure de la crise climatique et des appels à la sobriété, cette croissance inexorable inquiète. Alors, comment nos véhicules sont-ils devenus obèses ?

- Le retour du match renault Clio-Peugeot 208 .La voiture de la marque au lion, qui dominait depuis 2019 la catégorie des urbaines polyvalentes, grande spécialité française, est doublée par sa rivale au losange.

- Production française de farine : de plus en plus proactifs, les meuniers ne dorment plus .La filière s'est mise au diapason des demandes de plus en plus différenciées des artisans boulangers.

- Eric Birlouez, sociologue : « Le pain est ce qui nous manque le plus à l'étranger » .L'ingénieur agronome raconte, dans un entretien au « Monde », comment la baguette, classée au Patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, est devenue identitaire.

- Retraite : racheter des trimestres permet-il de partir avant 64 ans ? .Ne pensez pas que racheter des trimestres vous aidera à prendre votre retraite avant l'âge légal, prévient Aurélie Chalandon, experte chez France Retraite.

- « Avec les JO, Airbnb s'impose comme un leader de l'hébergement touristique à Paris » .Le géographe Victor Piganiol montre, dans une tribune au « Monde », comment la plate-forme américaine Airbnb a imposé sa logique sur le marché de la location de courte durée, à la faveur de l'événement sportif

- Les paradoxes des politiques de la ville destinées aux quartiers prioritaires .Si ces programmes suscitent régulièrement débats et polémiques et si les sommes investies paraissent colossales, ils figurent en réalité au second plan des politiques publiques. Le bilan reste encore aujourd'hui moins doux qu'amer.

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LES ECHOS

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