En février, les indices boursiers mondiaux reprennent du « rab » et s'offrent de nouveaux records. Contrairement à sa réputation, le mois de février a dépassé les attentes en affiche une solide performance, avec une hausse mondiale de +4,1% selon le MSCI World. Les marchés poursuivent leur ascension à la recherche de nouveaux sommets, le CAC 40 ayant atteint plus de 8000 mètres d'altitude début mars.
Le Japon continue de profiter d'un climat commercial international favorable, d'une inflation bienvenue et contrôlée, de réformes structurelles favorables aux actionnaires, et revient ainsi sur ses plus hauts de fin 89. Le S&P 500 américain gratte encore quelques points et s'installe au-dessus de 5'100 points, propulsé par les résultats solides de Nvidia.
Les marchés actions n'arrêtent plus de grimper. En Europe, ils sont gonflés par une expansion des valorisations et des multiples de cherté (sur fond d'optimisme macro-économique). Aux ÉtatsUnis, ce sont les bons résultats d'entreprises, issus de la dernière saison, qui justifient la progression des indices boursiers (grâce à la micro-économie donc).
La seule raison évidente de ne pas voir le marché baisser.. est qu'il n'y en a pas ! En l'état, il y a trop peu de facteurs suffisants et nouveaux pour stopper la tendance à horizon 6 mois.
À plus court terme, des prises de profits sont possibles, nous surveillons de près le positionnement des gros intervenants. Les investisseurs sont pris dans une spirale et s'accrochent au rallye. Les « grosses mains » institutionnelles continuent d'amasser des contrats acheteurs (atteignant un record absolu en équivalent dollars sur le S&P 500).
Les fonds à leviers (1 tiers des contrats sur futures), basés sur des signaux quantitatifs, ont en revanche accumulé des positions vendeuses et n'ont donc pas participé à cette dernière jambe de hausse. Ces acteurs sont susceptibles de prendre des bénéfices ou de « shorter » au cours des prochaines semaines. Ils sont historiquement très rapides pour déboucler.
Les investisseurs sont pris dans une spirale et s'accrochent au rallye. Les « grosses mains » institutionnelles continuent d'amasser des contrats acheteurs (atteignant un record absolu en équivalent dollars sur le S&P 500). Les fonds à leviers (1 tiers des contrats sur futures), basés sur des signaux quantitatifs, ont en revanche accumulé des positions vendeuses et n'ont donc pas participé à cette dernière jambe de hausse. Ces acteurs sont susceptibles de prendre des bénéfices ou de « shorter » au cours des prochaines semaines. Ils sont historiquement très rapides pour déboucler.
Côté couvertures (optionnelles), les investisseurs se défont des protections contre un scénario adverse de baisse forte (Put OTM), au profit des options d'achats (Call), alimentant aussi la tendance.
Des prises de bénéfices sont possibles, mais parler de bulle actuelle autour de l'IA est largement discutable.
Tout d'abord concernant les fondamentaux. Les BPA 2023 n'ont pas déçu et les attentes pour 2024-2025 sont jugées raisonnables (18% et 11% respectivement). Les 7 Magnifiques se négocient à moins de la moitié de la prime de risque des 493 autres. D'un de vue cherté sur croissance attendue (PEG), les niveaux semblent justifiés au regard des attentes : 1,12 à fin février vs 2,37 pour le S&P 500 (attention toutefois aux données prospectives).
De nombreux parallèles sont faits avec la bulle internet de la fin du millénaire, mais le contexte est bien différent. Contrairement à 99-2000 où les actions « dot-com » surfaient sur la thématique Internet sans réalité fondamentale, et dans un contexte massif d'introduction en bourse de sociétés factices.
En comparaison aux années 2000, il existe finalement aujourd'hui très peu de « pur players » liés à l'intelligence artificielle. Ces entreprises sont largement rentables et les perspectives sont prometteuses. La thématique devrait continuer d'attirer les foules.
A propos de APICIL Asset Management
APICIL Asset Management est la filiale de gestion d'actifs du Groupe APICIL.
Issue du troisième groupe de protection sociale en France, notre société de gestion a bâti des expertises pointues dédiées à une clientèle professionnelle d'institutionnels et de distributeurs. Sous la marque Roche-Brune, nous développons une gestion typée de convictions, aidée par l'outil digital M.U.S.T©. Sous la marque Stratégie, nous proposons une gestion thématique, patrimoniale et diversifiée. L'innovation, l'investissement socialement responsable, et la performance sont au cœur de nos ambitions.
APICIL Asset Management sert toutes les clientèles : institutionnels (mutuelles, assureurs, caisses de retraite et fondations), distributeurs (gestions privées, family offices, fonds de fonds, et plateformes d'assurance-vie) et conseillers en gestion de patrimoine.
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