Chronique boursière de la semaine de Michel Douin, Gérant de portefeuilles chez Cholet Dupont Oudart.
Stop ou encore..
Les indices actions ont atteint de nouveaux sommets historiques avec un CAC 40 au-dessus des 8 000 points avant le repli inattendu de Wall Street lors de la séance de vendredi en fin d'après-midi dans le sillage de Nvidia qui abandonne 5,5%.
Un peu plus tôt, les investisseurs prenaient connaissance d'un rapport sur l'emploi américain solide au mois de févier puisque 275 000 nouveaux postes ont été créés contre 200 000 prévus. Ils ont également noté la légère hausse du taux de chômage et la croissance modérée des salaires, signe d'une possible détente à venir du marché du travail.
Du côté des Banques centrales, la Réserve fédérale et la BCE ont répété qu'elles n'avaient pas suffisamment de certitudes quant à l'évolution des statistiques économiques pour commencer à baisser leurs taux mais ce rapport mensuel sur l'emploi et la révision à la baisse des perspectives d'inflation en zone euro alimentent l'espoir d'un début d'assouplissement monétaire au printemps.
D'ailleurs, l'orientation récente à la hausse sur l'or et les cryptomonnaies, le bitcoin en tête, et la tendance baissière du dollar sont très clairement des conséquences des perspectives de baisses de taux attendues des deux côtés de l'Atlantique.
Dans ce contexte, le Stoxx 600 affiche un gain hebdomadaire de 1,14%, bien aidé par le secteur de la santé, et notamment Novo Nordisk, alors que les places américaines consolident légèrement suite aux prises de profits de vendredi après-midi.
Après un rebond si rapide, alimenté par une bonne saison des résultats d'entreprises et la perspective d'un soft landing réussi aux Etats-Unis, qui demeure le scénario privilégié, une correction de 10% n'est pas à exclure d'autant plus que le printemps est généralement propice à ce genre de mouvements, justifiant selon nous de ne pas renforcer la pondération en actions sur ces niveaux.
Cette semaine, nous serons attentifs aux Etats-Unis aux chiffres d'inflation, aux ventes de détail et à l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan ainsi qu'aux données sur la production industrielle en zone euro. Quelques résultats trimestriels seront dévoilés dont ceux de Generali, Volkswagen, Porsche, Inditex, Adidas, ou encore Adobe..
A propos du Groupe CHOLET DUPONT OUDART
Cholet Dupont Oudart est issue de charges d'agents de change, dont nous connaissons bien l'histoire depuis presque 230 ans (1784) ; cette longévité témoigne par elle-même de notre prudence.
Au début des années 1980, Cholet Dupont Oudart figure parmi les principaux agents de change de Paris. La qualité de ses analystes est alors reconnue dans toute l'Europe.
La réforme de la Bourse de 1988 qui a pour but de mettre le marché financier français aux normes européennes, amène Jean de Cholet et Gilles Dupont à scinder leurs activités, à céder l'activité d'intermédiaire boursier au Crédit Lyonnais et à développer l'activité de gestion de portefeuille et le conseil en gestion de patrimoine.
En 1996, à l'occasion d'un RES initié par les principaux collaborateurs de la société, le Crédit Agricole, qui apporte son soutien à cette reprise, prend 33,4% du capital de Cholet Dupont Oudart. En 2011, Le Groupe La Française (ex UFG LFP), filiale à 95% du Crédit Mutuel Nord Europe, reprend la participation du Crédit Agricole. La présence de cet actionnaire de référence au sein du capital représente pour les clients de Cholet Dupont Oudart une garantie de solidité et de sécurité. La forte implication des principaux cadres est une garantie de dynamisme, illustrée notamment par une progression régulière des encours enregistrée au cours de ces dernières années.
Avec une conservation de plus de 2 milliards d'euros, Cholet Dupont Oudart figure parmi les établissements financiers indépendants de référence de la Place de Paris.
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