Le pétrole remonte mais les inquiétudes concernant l`excédent persistent

Les prix du pétrole remontent modestement en Europe ce mardi après des pertes alors que les investisseurs continuent de surveiller un excédent d‘offre mondial.

A Londres, le Brent pour livraison en novembre progresse de 21 cents, ou 0,42%, à $49,66 le baril, après avoir perdu lundi 70 cents, ou 1,4%.

Le brut pour livraison en octobre sur le Nymex prend 28 cents, ou 0,6%, à $47,26 le baril.

Hier, les futures sur le pétrole échangées à New York ont décliné de 66 cents, ou 1,39%.

Les pertes de lundi surviennent alors que le dollar se renforce, décevant les espoirs d‘un gel de la production.

En outre, les inquiétudes concernant la production au Moyen Orient et en Afrique pèsent sur la confiance.

L‘indice U.

S.

dollar grimpe à 95,83 ce mardi, plus haut depuis le 12 août.

Il a terminé à 95,73 alors que la Fed pourrait remonter ses taux dès le mois prochain.

Une hausse des taux d‘intérêt a tendance à renforcer le dollar, rendant le pétrole plus coûteux pour les détenteurs de devises étrangères.

Les chances que la réunion des grands producteurs fin septembre débouche sur une mesure pour réduire l‘excédent mondial semble faibles après que le président saoudien de l‘Energie a indiqué qu‘il ne croyait pas à qu‘une intervention significative sur le marché du pétrole soit nécessaire.

A la fin du mois de septembre se tiendra une réunion informelle de l‘OPEP en Algérie, durant laquelle les grands producteurs de pétrole devraient discuter d‘un potentiel gel de la production.

Toutefois, les analystes et les traders se demandent si la réunion débouchera sur un effort cohérent pour réduire l‘excédent d‘offre mondial.

Les prix du brut ont progressé de près de 10 dollars le baril, ou 25 %, lors des trois premières semaines d‘août alors que les prévisions d‘un gel de la production par les grands producteurs lor de la réunion informelle de l‘OPEP en Algérie le mois prochain déclenchent une hausse des prix.

Une tentative de gel de la production avait déjà échoué cette année après que l‘Arabie saoudite a fait machine arrière vu que l‘Iran a refusé de prendre part à l‘initiative, soulignant les difficultés pour les rivaux politiques à parvenir à un consensus.