forexpros -L'indice-phare de la bourse de Paris a terminé la séance en retrait de 1,01% mardi, sous l'effet des prises de bénéfices et alors que les craintes au sujet de la gestion de la crise financière espagnole continuaient de dominer les marchés, en dépit d'indicateurs économiques positifs en provenance de la zone euro.
Les investisseurs restaient prudents, alors que le Premier ministre Mariano Rajoy n’a toujours pas fait connaà®tre ses intentions concernant une éventuelle demande d’aide auprès de la Banque centrale européenne.
La vice-Premier ministre Soraya Saenz de Santamaria a déclaré mardi matin que Madrid continuait d’examiner les conditions d’une possible aide internationale.
Sur le marché obligataire, Madrid a adjugé pour 4,58 milliards d’euros de bons du Trésor, soit plus que les 4,5 milliards visés.
Le rendement du papier à un an se détend à 2,83%, contre 3,07% lors d’une émission précédente, et celui des bons à 18 mois diminue à 3,07%, contre 3,33%.
Sur le front des statistiques, l’indice ZEW du moral des investisseurs et analystes allemands a progressé à -18,2 points en septembre, contre -25,5 en aoà»t, enregistrant ainsi sa première amélioration en cinq mois.
Le marché tablait sur -19 points.
Celui de la zone euro a progressé à -3,8 points en septembre, contre -21,2 le mois dernier, dépassant ainsi les attentes de résultats à -16,5 points.
Aux Etats-Unis, le déficit des comptes courants a été ramené à 117,4 milliards de dollars au deuxième trimestre, selon le département du Commerce, soit le déficit le plus faible depuis le troisième trimestre 2011.
Du côté des valeurs, Axa restait dans le rouge en fin de séance, en repli de 3,78%, après que Bank of America Merrill Lynch a dégradé le titre de l’assureur de "achat" à "neutre".
Le secteur automobile restait également en berne, plombé par les derniers chiffres publiés par l’Association des constructeurs européens d’automobiles, annonà§ant un recul de 8,5% des immatriculations de voitures neuves en Europe occidentale le mois dernier.
En fin de séance, renault abandonnait 4,08% et peugeot reculait de 4,65%.
Parmi les valeurs cycliques, ArcelorMittal perdait 0,66% après avoir renoncé à un plan d’investissement de 138 millions d’euros pour son site de Liège, en Belgique, qui risque une fermeture définitive.
GDF Suez a abandonné 1,75% en fin de journée, après la décision du gouvernement de limiter la hausse des tarifs réglementés du gaz pour les particuliers à 2% à compter du 1er octobre, contre une augmentation de 7% réclamée par le groupe.
Les banques ont également fini dans le rouge, avec BNP Paribas en baisse de 1,37%, tandis que Société Générale perdait 3,52% et Crédit Agricole glissait de 2,91%.
A l'inverse, EADS restait en territoire positif et terminait la séance en hausse de 0,74%, alors que le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a déclaré lundi, à Londres, que le projet de fusion avec BAE Systems nécessite un "examen approfondi" de la part des gouvernements.
De son côté, le Département américain de la Défense a fait savoir qu'il avait besoin de plus d’informations afin de pouvoir évaluer les implications d’une éventuelle fusion des deux groupes.
Le projet devait, par ailleurs, àªtre abordé par le ministre franà§ais de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et son homologue allemand, Thomas de Maiziere, à Paris.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 a fermé en repli de 1,09%, le DAX a reculé de 0,75% et le footsie 100 a perdu 0,42%.
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