Bourse : wall street et l`europe évoluent en forte baisse, craignant les conséquences de la pandémie du coronavirus

Le début de semaine avait été un peu plus clément sur les marchés, mais mercredi l'anxiété revenait en force, avec de sévères reculs sur les places européennes et une ouverture qui s'annonçait négative aussi à wall street.

En effet , la bourse de New York reculait fortement à l'ouverture mercredi alors que la Maison Blanche a prévenu que les Etats-Unis allaient faire face à deux semaines 'très très douloureuses'.

Vers 13H50 GMT, son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, baissait de 3,11%, à 21,234,90 points.

Le nasdaq, à forte coloration technologique, cédait 2,93%, à 7,474,78 points, et l'indice élargi S§P 500 perdait 3,30%, à 2,499,36 points.

Pour les valeurs à suivre, cliquez sur (Laetitia Volga, édité par Patrick Vignal).

La bourse de paris et wall street rechutent, la contraction de l’activité manufacturière en Europe et aux Etats-Unis reflétant l’impact de la crise sanitaire, sur laquelle Donald Trump a alerté.

Le cac40 entame le 2ème trimestre dans le rouge

Dans l'actualité des valeurs, la plus forte baisse du Cac 40 est safran qui plie de 13,4%.

Bernstein a dégradé le titre de « surperformance » à « performance de marché ».

De plus safran (-14%) renonce à distribuer pour 1Md de dividendes cette année.

Idem pour eiffage qui indique que son conseil d'administration a décidé exceptionnellement de ne plus proposer de distribution de dividende à l'assemblée générale du 22 avril prochain.

Airbus (-11%) perd désormais plus de 59% depuis le début de l’année.

Société Générale lâche 8,5% après avoir suspendu ses prévisions pour 2020 et annoncé qu’elle ne verserait pas de dividende au titre de l’exercice 2019 conformément aux demandes de la banque centrale européenne (BCE).

wall street, craignant les conséquences de la pandémie du coronavirus est encore dans le rouge

Les inquiétudes renouvelées concernant les coronavirus pourraient peser sur les marchés après que les responsables de la Maison Blanche ont mis en garde contre près d'un quart de million de décès dus à la pandémie.

Lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche mardi, le président Donald Trump a averti que les Etats-Unis font face à "deux semaines très, très douloureuses".

Les responsables de la Maison Blanche prévoient maintenant entre 100 000 et 240 000 décès aux Etats-Unis à la suite de l'épidémier.

"Ces deux semaines pourraient être très pénibles.

Ce sera deux, voire trois semaines très difficiles.

Ce sera trois semaines comme nous n'en avons jamais vu auparavant", a déclaré Donald Trump.

Les commentaires de la Maison Blanche interviennent alors que les données de l'Université Johns Hopkins montrent qu'il y a près de 190 000 cas confirmés de coronavirus aux Etats-Unis et plus de 4 000 décès.

En Europe la pandémie du coronavirus inquiète

En Italie, le confinement pourrait n'être levé que début mai.

Deux mois de quarantaine, ou un peu plus comme à Wuhan, c'est le scénario central des stratégistes qui tentent d'évaluer les dégâts sur les bénéfices des entreprises, et donc sur la bourse.

Et, à ce tarif-là, l'indice européen Stoxx 600 a encore au moins 10% à perdre, calcule Société Générale.

Mais, plutôt prévoir une chute de 30 à 45%.

En France, le marché auto s'effondre.

Mais les voitures électriques et hybrides rechargeables triomphent.

Elles s'octroient pour la première fois presque 10% des immatriculations de véhicules neufs.

Pour des raisons pas forcément vertueuses.