Les marchés boursiers européens ont clôturé en baisse lundi, à la suite d'une séance volatile marquée par une hausse des rendements obligataires.
Cette tendance a été influencée par les commentaires prudents de Philip Lane, chef économiste de la BCE, qui a exprimé des inquiétudes quant à une réduction trop rapide des taux pouvant entraîner une nouvelle vague d'inflation.
Les réductions de taux de la BCE en 2024 semblent peu probables, selon Robert Holzmann, membre du Conseil des gouverneurs, qui a rejeté la nécessité d'une baisse des taux.
Il a exprimé des doutes sur les attentes optimistes, soulignant qu'une récession n'est pas imminente à moins d'un choc économique majeur.
Malgré une ouverture positive, les actions européennes ont oscillé au cours d'une séance marquée par l'absence des investisseurs de Wall Street en raison de la fermeture de la Bourse de New York pour le Martin Luther King Day.
Les actions européennes débutent la semaine dans le rouge, Atos chute
À Paris, le CAC 40 a enregistré une baisse de 0,71% à 7412 points, tandis que le Footsie britannique et le Dax allemand ont perdu respectivement 0,45% et 0,44%.
Les indices EuroStoxx 50, FTSEurofirst 300 et Stoxx 600 ont également affiché des baisses de 0,51%, 0,48% et 0,53%.
Sur le plan des entreprises, Danone a progressé de plus de 1% suite à un conseil d'achat d'UBS, tandis que Capgemini a gagné 1,2% après que HSBC a relevé sa note de "conserver" à "acheter".
En revanche, L'Oréal a subi une dégradation de conseil par UBS, chutant de 4,8%.
Dassault Aviation a enregistré une baisse de plus de 6% après une révision à la baisse par la Deutsche Bank, tandis qu'Atos a chuté de plus de 15% et a annoncé la nomination de Paul Saleh en tant que nouveau PDG.
Les investisseurs restent attentifs aux résultats trimestriels des entreprises, la saison de résultats venant de commencer aux États-Unis.
Morgan Stanley et Goldman Sachs publieront leurs comptes mardi, suivis par Alcoa et le groupe de services pétroliers SLB plus tard dans la semaine.
En ce qui concerne les données économiques, un rapport allemand a indiqué que la plus grande économie d'Europe s'est contractée de 0,3% l'année dernière en raison d'une inflation persistante, de coûts d'emprunt en hausse et d'une demande faible.
Parallèlement, l'activité industrielle de la zone euro a diminué de 0,3% en novembre, marquant le troisième mois consécutif de baisse.
Les investisseurs suivent de près les perspectives de l'économie mondiale et de la politique monétaire, en attendant les discussions du Forum économique mondial de Davos, en Suisse.
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