Matières premières : or, le reflux de la valeur refuge se poursuit

Pétrole : Les prix du pétrole reculaient légèrement mardi en cours d'échanges européens, les analystes jugeant cependant que les efforts de l'Opep permettent au marché de l'or noir de limiter ses pertes.

Ce midi en Europe, le contrat à terme sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en novembre se tassait symboliquement de 0,07% à 53,8 dollars, quand le WTI américain d'échéance octobre perdait 0,3% à 47,9 dollars.

Les ouragans qui frappent l'Amérique centrale et les Etats-Unis suscitent un peu moins d'inquiétude auprès des opérateurs, maintenant que leurs conséquences commencent à faire l'objet d'évaluations de plus en plus précises -quoi qu'également massives.

Chez Commerzbank, les analystes Matières premières incitent dans ce contexte les opérateurs à s'intéresser à la prochaine réunion de l'Opep, qui interviendra au siège viennois du cartel pétrolier le 30 novembre prochain.

'Plusieurs pays de l'Opep ont récemment insisté sur la perspective d'étendre au-delà du 1er trimestre 2018 l'accord de réduction de la production actuellement en vigueur', soulignent les spécialistes.

Commerzbank ajoute que selon des rumeurs, la réunion du cartel pétrolier pourrait aussi porter sur l'inclusion de la Libye et du Nigeria parmi les pays-membres devant respecter lesdits quotas, alors que ces deux Etats en sont pour l'heure exemptés.

Métaux précieux : Au terme du premier fixing de ce jour à Londres, l'once d'or fin cotait 1,326,25 dollars (- 7,95 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1,109,4 euros (- 3,7 euros).

La valeur refuge continue donc de reculer après avoir atteint, vendredi dernier, un sommet d'un an environ à plus de 1,350 dollars les 31,1 grammes.

En effet, la perception du risque s'amenuise : la Corée du Nord n'a finalement pas procédé à de nouveau test de missile.

De plus, les nouvelles sanctions prises par les Nations unies à l'encontre de la Corée du Nord ne sont pas aussi étendues qu'il l'était redouté : contrairement au projet initial présenté par les Etats-Unis, l'embargo sur le pétrole ne sera pas total, mais partiel.