Usa, hausse du secteur manufacturier, allemagne, baisse du moral des investisseurs, hausse du chômage au royaume-uni

Le moral des investisseurs en Allemagne s'est légèrement dégradé en octobre mais moins nettement que prévu, montrent mardi les résultats de l'enquête mensuelle de l'institut ZEW, dans un climat d'inquiétudes sur une potentielle entrée en récession de la plus grande économie d'Europe.

Les dernières données de l'Office national de la statistique semblent aller dans ce sens.

Le taux de chômage a progressé de 0,1 point, à 3,9%, en août alors que le nombre de personnes ayant un emploi a diminué de 56000 sur les trois mois clos fin août là où le marché attendait une hausse de 23,000.

Il s'agit de la première baisse depuis deux ans et la plus prononcée depuis 2015.

Le salaire hebdomadaire moyen, bonus compris, a par ailleurs progressé de 3,8%, après une hausse de 3,9% en juillet, et contre un consensus de 4%.

Le moral des investisseurs allemands se détériore légèrement

L'indicateur ZEW du climat économique pour l'Allemagne a reculé de 0,3 point par rapport au mois précédent pour s'établir à -22,8 en octobre 2019 et par rapport au consensus du marché de -27, les experts des marchés financiers s'attendant à une nouvelle détérioration de l'économie allemande.

De plus, l'accord commercial le plus récent entre les Etats-Unis et la Chine ne semble pas diminuer le scepticisme économique.

Entre-temps, l'évaluation de la situation économique en Allemagne s'est détériorée de 5,4 points pour atteindre un niveau actuel de -25,3, inférieur aux prévisions de -26 et son plus bas niveau depuis avril 2010.

Le taux de chômage au Royaume-Uni augmente de façon inattendue à 3,9%

Le taux de chômage au Royaume-Uni est passé de 3,8 % au cours de la période précédente à 3,9 % au cours des trois mois se terminant en août 2019, alors que les marchés avaient prévu que le taux demeurerait inchangé.

Le nombre de chômeurs a augmenté de 22 000 pour atteindre 1,314 million et l'emploi a le plus baissé en plus de quatre ans, soit 56 000, pour s'établir à 32,693 millions, ce qui ne permet pas de prévoir une augmentation de 23 000.

Pendant ce temps, la croissance totale des salaires a progressé de 3,8 %, ce qui est inférieur aux attentes du marché (4 %).

La croissance du secteur manufacturier de l'État de New York bat les estimations

L'indice New York Empire State Manufacturing Index aux Etats-Unis a progressé de 2 points par rapport au mois précédent pour atteindre 4 en octobre 2019, dépassant les attentes du marché de 1.

Les nouvelles commandes ont légèrement augmenté et les expéditions se sont redressées.

En outre, les niveaux d'emploi et le nombre d'heures travaillées ont tous deux progressé modestement.

Entre-temps, les délais de livraison ont diminué, tandis que les stocks ont peu changé.

Du côté des prix, tant les prix des intrants que les prix de vente ont augmenté à un rythme plus modéré.

Les indices évaluant les perspectives pour le semestre ont indiqué que l'optimisme à l'égard des conditions futures s'est quelque peu amélioré, mais qu'il est demeuré modéré.

Les résultats du sondage Empire Vie d'octobre ont été diffusés le 14 octobre, au lieu du 15 octobre, comme prévu en raison de difficultés techniques.

Espagne : Le gouvernement espagnol a abaissé mardi ses prévisions de croissance

Le gouvernement espagnol a abaissé mardi ses prévisions de croissance et relevé sa prévision de déficit dans le projet de budget soumis à la Commission européenne, au moment où le blocage politique limite les marges de manœuvre budgétaires de Madrid.

L'hypothèse de croissance pour cette année est ramenée à 2,1% contre 2,2% auparavant et celle de 2020 à 1,8% contre 1,9%.

L'abaissement des prévisions est 'presque entièrement' dû à un changement de méthodologie dans le mode de calcul du produit intérieur brut (PIB), a déclaré le ministère de l'Economie.

ING annonce que son Baromètre des Investisseurs reste sous le niveau neutre

Malgré une belle progression, ING annonce que son Baromètre des Investisseurs reste sous le niveau neutre (100 points) pour le mois de septembre.

La crainte d'une longue guerre commerciale sino-américaine, et, dans une moindre mesure, la perspective d'un Brexit dur, plombent la confiance des investisseurs belges.