Top 5 des évènements à retenir sur les marchés ce lundi

Voici les cinq principaux évènements à retenir sur les marchés financiers le lundi 10 septembre: Les tensions commerciales restent au centre des préoccupations L'incertitude entourant les tensions commerciales persistantes continue de dominer les marchés alors que le représentant du commerce américain, Robert Lighthizer, rencontre les responsables de l'Union européenne à Bruxelles lundi.

Il s'agit de la première réunion de haut niveau depuis que le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le président américain Donald Trump ont conclu en juillet un accord sur les tarifs industriels non automobiles, le gaz naturel et le soja.

Le journal allemand Handelsblatt a rapporté que la commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmstrom, envisageait de rester à l'écart des questions sensibles telles que l'automobile ou l'agriculture et de se concentrer sur des questions moins agressives telles que les exportations de bœuf aux États-Unis ou les normes techniques européennes.

La réunion intervient alors que les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine continuent de s'aggraver.

Bien que les récents tarifs de 200 milliards de dollars sur les produits chinois n'aient pas encore été appliqués, M.

Trump a averti vendredi qu'il était prêt à ajouter 267 milliards de dollars supplémentaires.

«Le montant de 200 milliards de dollars dont nous parlons pourrait avoir lieu très bientôt, selon ce qui se passe avec eux», a déclaré Trump.

"Je déteste dire cela, mais derrière cela, il y a encore 267 milliards de dollars prêt à être ajoutés si je le souhaite.

" Le ministère chinois des Affaires étrangères a promis lundi de répondre si les États-Unis prenaient de nouvelles mesures commerciales.

Par ailleurs, le Premier ministre japonais Shinzo Abe s'est engagé lundi à travailler pour le libre-échange dans les négociations avec les Etats-Unis.

"Les sanctions commerciales ne profitent à aucun pays", a déclaré Abe lors d'un rassemblement de législateurs du Parti libéral démocrate au pouvoir, lundi.

Les remarques sont venues dans son premier discours politique depuis que Trump a laissé entendre la semaine dernière qu'il ajoutait le Japon à la liste des cibles tarifaires.

Les actions mondiales subissent la plus longue série de pertes en 2 ans Les actions mondiales ont connu leur plus longue baisse depuis début 2016, touchées par l'inquiétude grandissante suscitée par la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis et par une autre hausse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale à la fin du mois.

En Asie, les actions ont été mitigées lundi, bien que le Shanghai Composite ait reculé, conduisant les entreprises en baisse à des pertes de plus de 1%.

Les actions européennes ont légèrement progressé alors que le secteur financier aidait les actions à grimper tandis que la réunion entre les négociateurs américains et européens donnait l'espoir que les tensions commerciales ne s'aggraveraient pas.

Les contrats à terme américains se sont orientés vers le haut, après que le nasdaq ait clôturé la semaine dernière en repli pour la quatrième séance consécutive, marquant son pire début de septembre depuis 2008.

A 6h01 HE (10h01 GMT), le Dow a gagné 70 points, soit 0,27%, le S & P 500 a progressé de 9 points, soit 0,30%, le nasdaq 100 a terminé en hausse de 36 points, soit 0,48%.

Le dollar glisse à l'approche de la décision de la Fed A 06h04 HE (10h04 GMT), l'indice dollar, qui mesure la force du billet vert par rapport à un panier de six grandes devises pondéré par les échanges, a reculé de 0,09% à 95,29.

Le billet vert a plongé lundi contre les principaux concurrents, alors que les investisseurs ont empoché les bénéfices du rapport optimiste sur les emplois de la semaine dernière, qui a repoussé l'indice dollar au-dessus de la barre des 95 : Le rapport sur l'emploi publié vendredi a confirmé les prévisions d'une hausse des taux par la Réserve fédérale d'un quart de points lors de la réunion programmées les 25 et 26 septembre.

Les probabilités ont également augmenté pour une hausse supplémentaire en décembre, s'établissant à 80%, contre environ 70% avant la publication de la semaine dernière.

Le week-end dernier, le président de la Fed de Boston Eric Rosengren a indiqué que le la banque centrale n'a pas besoin d'aller plus vite que le rythme graduel actuel, ce qui s'est traduit par une hausse par trimestre, la prochaine étant attendue plus tard ce mois-ci.

Ce rythme soutenu est un luxe obtenu en commençant tôt, a-t-il déclaré, évitant de se déplacer plus rapidement et de rattraper le ralentissement économique.

Les prix du pétrole augmentent à mesure que l'activité de forage aux États-Unis s'améliore Les prix du pétrole ont grimpé lundi alors que les compagnies d'énergie américaines ont réduit leur production la semaine dernière et que l'offre devrait se resserrer à mesure que les sanctions de Washington contre l'Iran prendraient effet en novembre.

Les contrats à terme sur le pétrole brut ont progressé de 0,55% à 68,12 dollars à 6h07 HE (10h07 GMT), tandis que le Brent a progressé de 0,65% à 77,33 dollars.

Le nombre de plateforme de forage a diminué de 2 la semaine dernière, portant le total à 860, selon la société de services énergétiques Baker Hughes.

Les rapports ont montré que le nombre d'appareils de forage aux États-Unis a stagné depuis mai.

Les sanctions américaines contre l'Iran, cinquième exportateur mondial de pétrole, entreront en vigueur en novembre.

Le cabinet de conseil en énergie FGE a déclaré que divers clients de l'Iran, dont l'Inde, le Japon et la Corée du Sud, ont réduit leurs achats de brut en Iran.

Les décisions en matière de politique des marchés émergents Les banques centrales de Turquie et de Russie prendront des décisions en matière de politique monétaire cette semaine, les marchés surveillant de près la manière dont les banques centrales des deux pays géreront leurs devises respectivement faibles.

L'économie turque a augmenté 5,2% en glissement annuel au deuxième trimestre, ont montré lundi données officielles, ce qui devrait être la dernière croissance solide en vue d'un ralentissement prévu au second semestre, alors que la Turquie est confrontée à une crise monétaire.

Les données n'ont pas réussi à stimuler la livre turque, qui a chuté de près de 30% contre le billet vert au troisième trimestre.

Le rouble russe a dépassé 70 contre le dollar pour la première fois depuis mars 2016, sous la pression des inquiétudes et des incertitudes concernant les sanctions américaines.

La banque centrale turque va annoncer sa décision sur les taux d'intérêt jeudi, tandis que le gouverneur, son homologue russe, Elvira Nabiullina, a déclaré que les deux principales options seraient de maintenir ou de relever les taux vendredi.