Pétrole - prévisions hebdomadaires du 24 au 28 septembre 2012

forexpros -Les options sur le brut étaient en forme en fin de semaine, continuant à  s'extirper de leur ornière des six semaines passées établie creusée la veille, le moral retrouvant des couleurs alors qu'il se disait que l'Espagne pourrait àªtre sur le point de demander un plan de secours complet.

Mais les pertes hebdomadaires demeuraient toutefois fortes, face aux craintes concernant la croissance mondiale et aux signes selon lesquels l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, aurait augmenté ses extractions.

Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à  échéance pour novembre se sont échangés à  93,06 USD le baril à  la clôture des échanges de vendredi, gagnant 0,7% sur la session.

Mais elles ont toutefois dégringolé de 6% par rapport à  l'ouverture de lundi, en raison des incertitudes touchant les perspectives économiques de la planète, et donc son appétit pour les carburants.

Elles avaient auparavant touché le fond le 20 septembre à  90,06 USD, leur cours le plus bas en six semaines, suite à  la publication de performances manufacturières plutôt décevantes de la part de la Chine et de la zone euro.

L'indice préliminaire des directeurs des achats du secteur manufacturier établi par HSBC pour la Chine publié jeudi était remonté de 47,6 vers 47,8 pour septembre, demeurant toutefois malgré ce frémissement sous la barre fatidique des 50 pour le onzième mois d'affilée, dénotant la poursuite de la contraction dans ce domaine.

Sa consommation n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l'augmentation de la demande.

Il était aussi à  noter que l'activité manufacturière de la zone euro avait légèrement redressé la tàªte en septembre, mais demeurait cependant en territoire négatif pour le treizième mois d'affilée, tandis que celle des services se trouvait précipitée à  son pire niveau depuis juillet 2009.

Le gonflement inattendu des réserves américaines avait également renforcé la tendance négative, après que l'inventaire hebdomadaire établi par le département d'état chargé de l'énergie des Etats-Unis ait révélé qu'elles avaient engrangé 8,5 millions de barils la semaine dernière, pulvérisant ainsi le million de barils envisagé.

Le pays garde sa première part dans demande mondiale, avec près de 22%.

Le goà»t pour les investissementts dépendants de la crissance a toutefois retrouvé des couleurs vendredi, le Financial Times affirmant que Madrid demanderait bientôt une bouée de sauvetage, et serait en train d'en négocier les termes avec les décideurs de l'Union Européenne.

Une telle opération permettrait à  la banque centrale européenne d'acquérir des obligations du pays surendetté, ce qui réduirait les coà»ts de ses emprunts.

Cette idée a ravivé la popularité des valeurs fortement rémunératrices, faisant du màªme coup plonger vendredi leur contrepartie traditionnelle qu'est l'étalon américain.

L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à  un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a alors glissé de 0,1% de son côté pour se situer à  79,44.

Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à  monter quand ce dernier descend, les rendant moins coà»teux pour les détenteurs d'autres devises.

Des achats à  bas prix ont également eu lieu une fois le territoire de la survente atteint, les faisant rebondir hors du gouffre, les opérateurs techniques estimant que la dégringolade avait été trop profonde et trop rapide pour échapper à  un sursaut.

Elles étaient déjà  sur la sellette ces derniers jours en raison de signes laissant à  penser que l'arabie Saoudite, premier des exportateurs, était en train d'augmenter ses extractions, un responsable issu du Golfe Persique ajoutant qu'ele se situait à  son plus haut niveau en plus de trois décennies.

Les spécialistes estiment que les prix reflètent désormais un compromis entre les assurances saoudiennes d'une compensation d'éventuells manques dà»s à  l'absence des livraisons iraniennes et le durcissement des sanctions touchant Téhéran en raison de son programme nucléaire controversé.

La situation de l'Espagne demeurera au centre des débats de la semaine prochaine, tandis que les chiffres concernant le moral des consommateurs des Etats-Unis et le niveau de leurs dépenses serviront également à  juger de l'état de l'économie nationale.

Les acteurs du marché continuaient par ailleurs à  surveiller la situation géopolitique du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord, dans la crainte d'une perturbation des livraisons en provenance de la région.

Des violences ont ainsi eu lieu au sein de cette dernière, qui rassemble près de la moitié du pétrole restant à  extraire, en réaction à  la publication de la bande-annonce d'un film portant sur la vie de Mahomet.

Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour novembre ont chuté jusqu'à  111,56 USD du baril dans le màªme temps, après avoir plongé jeudi à  107,13 USD, leur niveau le plus bas des six dernières semaines.

Elles ont du coup laissé échapper 4,4% hebdomadaires, pour se retrouver à  18,5 USD de mieux que leurs homologues américaines.

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