forexpros -Les options sur l'or ont terminé à leur plus bas niveau des six semaines écoulées, la conjonction des craintes découlant de la crise de la dette de la zone euro et de celles au sujet de l'économie mondiale poussant les investisseurs à se réfugier dans le giron relativement sà»r du dollar U.
S.
La force de la monnaie des Etats-Unis nuit généralement à l'or, les matières premières aux prix libellés en dollars se retrouvant plus coà»teuses pour les détenteurs d'autres devises, diminuant ainsi leur attrait en tant qu'investissement alternatif.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour décembre se sont échangés à 1 722,65 USD de l'once à la clôture des échanges de vendredi, dégringolant de 1,25% journaliers.
Ils avaient précédement touché le fond à 1 716,95 USD, leur pire cours du jour et depuis le 7 septembre, pour se retrouver à laisser échapper 1,85% mensuels pour leur seconde semaine de recul consécutive.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 1 688,85 USD, leur plancher déjà évoqué, et rencontrer de la résistance à 1 754,95 USD, leur plafond du 7 octobre.
Les deux jours du sommet très attendu de l'Union Européenne ont en effet pris fin avec la dernière journée de cotation sans fournir d'avancées majeures permettant de renforcer la confiance dans la gestion du problème du surendettement régional.
Le premier ministre espagnol a d'autre part estimé que Madrid n'était pas encore pràªte à appeler au secours, étouffant du coup l'optimisme au sujet d'un éventuel plan de secours dont profiterait le pays, en grande difficulté.
Une telle décision permettrait du coup à la banque centrale européenne de racheter de ses bons du trésor, faisant ainsi diminuer les coà»ts de ses emprunts, mais elle impliquerait aussi de soumettre le budget national à l'approbation des bailleurs de fonds, ce qui ne l'a pas incité à aller dans cette direction.
Le moral est aussi retombé après que l'association américaine des agents immobiliers ait déploré comme prévu pour septembre une chute de 1,7% du volume des acquisitions d'habitations d'occasion.
Cette mauvaise nouvelle a alors poussé les investisseurs à bouder les actifs plus risqués, comme les actions et les matières premières, au profit des refuges traditionnels comme la monnaie et les bons du trésor des Etats-Unis.
L'euro a ainsi cédé du terrain à son pendant américain, l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, engrangeant O.
4% vendredi pour se situer à 79,72, sa valeur la plus élevée depuis le 16 octobre.
Ce mouvement s'est trouvé amplifié par des débouclages et des ventes techniques, suite au passage des prix sous le seuil de support crucial de la moyenne fluctuante à 50 jours de 1 727 USD, déclenchant des ordres de vente face à des signaux graphiques pointant vers le bas.
Les pertes pourraient s'aggraver à court terme après que les prix aient échoué à franchir les 1 800 USD en début de mois.
Ils avaient ainsi établi le 5 octobre un sommet des 11 mois écoulés à 1 798,05 USD, encouragés par l'espoir que les décideurs des principales banques centrales procèdent à des accomodements afin de donner un coup de fouet à une économie internationale en berne.
De telles rumeurs profitent généralement au métal précieux, étant considéré comme un accumulateur de valeur sà»r, et un rempart contre l'inflation.
Les chiffres de la croissance américaine du troisième trimestre seront au centre des débats de la semaine, de màªme que les conclusions de la première réunion de la Réserve Fédérale depuis l'annonce en septembre d'une troisième série d'injections de liquidités.
Cette dernière s'était effectivement engagée en septembre à acquérir 40 milliards d'USD mensuels de titres sécurisés adossés à des hypothèques jusqu'à ce que le marché du travail des Etats-Unis recouvre la santé.
Les évolutions des cours constatées cette année ont largement suivi les espérances variables d'utilisation éventuelle de la planche à billets par celle-ci pour remplumer le système financier national.
Les futures sur l'argent pour décembre ont par ailleurs plongé de 2,35% vendredi pour conclure à 32,08 USD de l'once, après s'àªtre retrouvées à 31,94 USD, leur niveau le plus faible depuis le 4 septembre.
Elles auront du coup subi au cours de leur seconde semaine négative d'affilée un effondrement de 4,2%.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont dérapé de près de 3% lors de l'ultime session% pour reprendre pied à 3,632 USD la livre dans le màªme temps, leur prix le plus bas depuis le 7 septembre.
Ces derniers auront ainsi fondu de 1,75% hebdomadaires, l'ombre grandissante planant sur l'expansion économique planétaire mettant à mal son attrait industriel.
Des chiffres officiels avaient révélé en début de semaine que l'économie de la Chine avait comme prévu progressé de 7,4% de début juillet à fin septembre, son rythme le plus lent depuis le premier trimestre 2009, perdant ainsi de la vitesse pour la septième fois.
Le pays garde sa première part mondiale des besoins en métal rouge de la planète, avec près de 40% l'année dernière.
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