Bourse : wall street attendue dans le rouge, les indices européens cèdent du terrain

La bourse de new york devrait ouvrir en repli et les marchés européens reculent en milieu de journée à la bourse mercredi, l'inquiétude d'une nouvelle vague d'infections par le covid 19 l'emportant encore une fois sur les signes de reprise économique.

Les futures sur les plus importants indices new-yorkais annoncent une ouverture de la bourse de new york en baisse de 0,9% environ pour l'indice phare, de 0,8% pour le standard'poor's 500 et de 0,5% pour l'indice des valeurs technologiques.

Vers midi, l'indice vedette de la bourse de paris, reculait de 2,07% à 4914,05 points dans un volume d’affaires de 900 millions d’euros.

Sur le front des valeurs, Société Générale perd 3,8%, peugeot 2,2% et Air France-KLM 3,8%, Europcar avance de 8,9%.

Volkswagen réfléchit à un rachat éventuel du groupe français de location d’automobiles afin d’élargir son offre, rapportent les agences de presse en citant des sources proches du dossier.

Solvay perd 3,5%.

Le chimiste a prévenu qu’il devrait enregistrer dans ses comptes une dépréciation estimée à 1,5 milliard d’euros en raison de la dégradation de la conjoncture économique à court et moyen termes liée à la crise sanitaire.

A londres, le ftse 100 cède 2,3% et à francfort, le dax se repli de 2,13%.

L'indice eurostoxx 50 est en retrait de 1,8%, le ftseurofirst 300 de 1,66% et le stoxx 600 de 1,66%.

Alors qu'une nouvelle série d'annonces économiques encourageants avaient porté mardi les marchés européens à leur plus haut niveau depuis deux semaines, les chiffres de la pandémie de covid-19 ont repris le dessus et favorisent la baisse sur les actifs refuges.

Toutefois, l'économiste en chef de l'institution financière de francfort (bce), philip lane, a souligné que les bons indicateurs publiés récemment ne constituaient pas forcément un signe fiable de la manière dont va se dérouler la reprise qui se profile.

Situation sur le coronavirus

Le nombre total de cas confirmés de coronavirus a dépassé 9,37 millions, dont plus de 480 000 sont décédés et plus de 5,06 millions se sont rétablis.

Les Etats-Unis restent de loin le pays le plus touché avec plus de 2,42 millions de cas, avec plusieurs etats américains, comme l'arizona, où s'est rendu le président des etats-unis mardi, mais aussi la californie, le mississippi et le nevada, ont enregistré mardi des bilans quotidiens records de nouveaux cas d'infection, au lendemain de celui établi par le Texas.

Le nombre d'infections au Brésil, deuxième pays le plus touché, a dépassé 1,15 million.

Le nombre de cas en Russie a dépassé 606 000, ce qui est le troisième plus grand nombre de cas dans le monde.

Dans la première économie d'europe, le nombre de nouveaux cas sur les 24 dernières heures a de nouveau augmenté et au Japon, un nouveau foyer d'infection a été repéré à Tokyo.

Ces informations préoccupantes sur la pandémie l'emportent pour l'instant sur la poursuite de l'amélioration observée du côté économique, avec l'indice ifo du climat des affaires dans la première économie d'europe qui est remonté à 86,2 en juin contre 79,7 en mai, sa plus forte progression d'un mois sur l'autre depuis sa création.