Bourse : les marchés préoccupés laissent au portugal le bénéfice du doute.

Etats-Unis : La bourse de New York a ouvert lundi proche de l'équilibre avec des investisseurs à l'affût de toute indication sur le calendrier de la prochaine hausse des taux d'intérêt par la Réserve fédérale.

wall street devrait débuter sans grande orientation lundi matin dans un marché étroit en attendant les déclarations de plusieurs membres de la Réserve fédérale.

wall street a ouvert à l'équilibre lundi, les investisseurs continuant à s'interroger sur la probabilité et les conséquences d'une éventuelle hausse des taux d'intérêt le mois prochain: le Dow Jones s'affichait en baisse de 0,05% et le nasdaq en hausse de 0,20%.

Vers 13H40 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average cédait 8,04 points à 17,492,90 points et le nasdaq, à dominante technologique, gagnait 9,52 points à 4,779,08 points.

L'indice élargi S§P 500 reculait de 0,65 point, soit 0,03%, à 2.

wall street était en petite hausse lundi peu après l'ouverture, les investisseurs continuant à s'interroger sur la probabilité et les conséquences d'une éventuelle hausse des taux d'intérêt américains le mois prochain: le Dow Jones gagnait 0,18% et le nasdaq 0,40%.

Vers 14H10 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average progressait de 31,09 points à 17,532,03 points, après de tous premiers échanges dans le rouge, et le nasdaq, à dominante technologique, de 19,17 points à 4,788,73 points.

L'indice élargi S§P 500 gagnait 1,96 point, soit 0,10%.

wall street s'est orientée à la hausse lundi matin après la parution d'un indicateur décevant, susceptible de repousser la menace immédiate d'une hausse de taux.

wall street restait proche de l'équilibre lundi à la mi-journée, dans l'expectative en l'absence d'actualité économique, et plutôt gouvernée par une poignée d'annonces d'entreprises: le Dow Jones gagnait 0,01% et le nasdaq 0,09%.

Vers 16H00 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average progressait de juste 1,06 point à 17,502,00 points, et le nasdaq, à dominante technologique, de 4,42 points à 4,773,90 points.

L'indice élargi S§P 500 cédait en revanche 2,68 points, soit 0,13%, à 2.

wall street a terminé la première séance de la semaine sans grand changement, dans un contexte d'interrogation permanente sur le calendrier d'évolution des taux directeurs de la Réserve fédérale.

wall street a terminé sur une note indécise lundi, avec un biais légèrement baissier, la bonne hausse d'Apple n'ayant pu surmonter les interrogations sur le calendrier du resserrement monétaire de la Réserve fédérale.

La Fed avait désagréablement surpris les marchés à  l'occasion de la publication, la semaine dernière, des 'minutes' de sa dernière réunion de politique monétaire, semblant annoncer une hausse des taux dès le mois prochain.

Un marché du travail relativement tendu aux Etats-Unis pourrait entrainer des pressions à  la hausse sur l'inflation, ce qui justifierait des taux d'intéràªt plus élevés, a par ailleurs estimé ce lundi James Bullard, président de la Fed de St.

wall street a fini en petite baisse lundi après avoir oscillé autour de l'équilibre toute la journée, faute d'actualité assez forte pour motiver les investisseurs à la baisse ou à la hausse: le Dow Jones a cédé 0,03% et le nasdaq 0,08%.

Zone euro : Les bourses européennes ont fini lundi dans le rouge, pénalisées par la crainte d'un prochain tour de vis monétaire aux Etat-Unis ainsi que par un plongeon de Bayer après l'officialisation de l'offre du géant allemand de la chimie sur l'américain Monsanto, premier semencier mondial.

Les bourses européennes ont clôturé en baisse lundi, pénalisées par le recul des cours du pétrole alors que plusieurs éléments font douter d'une réduction de l'offre mondiale.

Ainsi, à Londres, 'des secteurs du FTSE sont montés mais les pertes des secteurs miniers et pétroliers, qui pèsent lourd, ont entraîné un repli de la cote tout compris', a expliqué Jasper Lawler, analyste chez CMC MarketsPar ailleurs, les investisseurs redoutent le resserrement à venir de la politique monétaire de la Fed, 'après de nouvelles déclarations de deux membres de la réserve fédérale américaine concernant une probable hausse des taux d'intérêt américain le mois prochain', signale John Plassard, chez Mirabaud Securities.

L'Eurostoxx 50 a perdu 0,99%.

France : Privée de catalyseur, la bourse de Paris débute la semaine sur un biais négatif.

Peu après 14h00, le CAC 40 abandonne en effet environ 0,8% à 4,319 points.

Les indices sont partis 'dans tous les sens' entre 9H et 16H.

mais une réduction des pertes et un retour au calme se dessinent alors que le recul du PMI américain (concernant la production industrielle) US retombe de 50,8 vers 50,5, déjouant un consensus de 51.

 Voilà qui écarte un peu le risque d'une hausse de taux par la FED le 15 juin: le 'S§P' repasse dans le vert et le nasdaq grimpe de 0,5%, ce qui permet aux cac40 réduire son repli de -0,8% à -0,35% à une heure de la clôture.

Suisse : La bourse suisse a terminé sur une note positive lundi.

Le SMI s'est maintenu en dessus des 8000 points, soutenu par Novartis et alors que les valeurs du luxe étaient sous pression à la veille des chiffres du commerce extérieur en avril.

Les spéculations autour d'une prochaine hausse du taux directeur aux Etats-Unis empêchent le SMI de progresser plus nettement.

Au niveau des devises, le franc a faibli face au dollar qui coûte de nouveau plus de 99 centimes et face à l'euro qui a dépassé 1,11 CHF.

Les principales autres places européennes ont plutôt cédé du terrain après la détérioration du climat des affaires en zone euro en mai.

L'approche du référendum britannique sur l'appartenance à l'UE devrait par ailleurs maintenir un niveau de nervosité élevé parmi les investisseurs.

L'indice SMI a gagné 0,51%, lundi, notamment grâce à la performance de Novartis.

Russie : La Russie a annoncé lundi son retour sur le marché international de la dette, pour la première fois depuis l'introduction de sanctions occidentales visant son économie pour son rôle présumé dans la crise ukrainienne.

Moscou a lancée une levée de fonds de 500 millions de dollars, sa première depuis 2013, malgré les sanctions occidentales.

La demande a atteint 5,5 milliards de dollars.

Portugal : 'Les marchés sont préoccupés' mais laissent au gouvernement de Lisbonne 'le bénéfice du doute', a estimé l'économiste en chef de la banque centrale européenne (BCE) Peter Praet dans une interview publiée lundi par le quotidien portugais Publico.

'Les marchés sont préoccupés, mais pas excessivement, ce qui signifie qu'il y a encore le bénéfice du doute', a affirmé M.

Praet, interrogé sur la politique du gouvernement socialiste arrivé au pouvoir en novembre.

'La trajectoire budgétaire' de réduction des déficits 'a été confirmée, mais une série d'interrogations demeurent concernant le budget 2016', a-t-il ajouté, avertissant notamment que la prévision de croissance sur laquelle le gouvernement assoit son programme 'paraît élevée'.

Le Premier ministre socialiste portugais Antonio Costa a été nommé en novembre grâce au soutien parlementaire des partis de la gauche radicale, avec la promesse de 'tourner la page de l'austérité' appliquée par le précédent gouvernement de droite.