Bourse : Le CAC est en baisse, la montée des rendements met sous pression
Mardi 16 avril 2024 10:55
Zone euro : La solidité de certaines grandes banques inquiète.Le contexte est déprimé.A Paris, le cac40 lâche largement plus de 3%, plombé notamment par les valeurs bancaires.
La bourse de Paris revient sur des plus bas de 15 mois, sous les 4,000 points, rattrapée par les craintes sur l'économie mondiale et les doutes sur la latitude des banques centrales.
Le secteur bancaire est en première ligne.
L'or est à son plus haut depuis mai 2015, les rendements allemand et américain chutent.
Les bourses européennes ont chuté jeudi, pour terminer à leurs plus bas niveaux en deux ans et demi, plombées par un nouveau plongeon des valeurs bancaires et des ressources de base, dans un climat d'inquiétude quant à la santé de l'économie mondiale.
Les bourses européennes ont repris leurs plongées jeudi, les investisseurs s'inquiètant de nouveau de la solidité financière du secteur bancaire, des prix du pétrole et de la croissance mondiale, après un rebond mercredi.
'Les deux facteurs qui pèsent sur les marchés restent en place, à savoir les banques et le pétrole', souligne Alexandre Baradez, analyste chez IG France.
Pour lui, cette phase de baisse du marché pourrait toutefois bientôt arriver à son terme.
'Cela ressemble à une phase de capitulation qui devrait permettre au marché de se reprendre, grâce à une probable action de la BCE (banque centrale européenne) et des indicateurs européens plutôt bons', selon lui.
L'eurostoxx 50 a baissé de 3,90 %.
Malgré les bons résultats affichés pour 2015, l’action du groupe bancaire français a plongé de 13% à la bourse de Paris.
Une défiance des investisseurs qui frappe tout le secteur bancaire en Europe.
La présidente de la banque centrale américaine (Fed) Janet Yellen a estimé jeudi qu'il était 'prématuré' de juger de l'impact sur l'économie des turbulences des marchés financiers.
Les marchés mondiaux -et notamment européens-ontnettement décroché, terrassés par un cocktail d'inquiétudes et de doutes à l'égard du pétrole, des banques et de la croissance.
La dépression s'est de nouveau abattue jeudi sur les marchés mondiaux qui décrochaient sévèrement, terrassés encore et toujours par un cocktail d'inquiétudes et de doutes sur le pétrole, les banques et la croissance mondiale.
L'embellie de la veille a donc été étouffée dans l'œuf par des places financières qui n'en finissent plus de broyer du noir depuis le début de l'année.
La sinistrose, générale en Europe, a également touché wall street qui évoluait en net recul.
A la clôture, Paris a perdu 4,05%, Francfort 2,93%, Londres 2,39%, Milan 5,63% et Madrid 4,88%.
A Zurich, le SMI a cédé 3,04%.
Etats-Unis : La bourse de New York s'approchait de l'ouverture en très forte baisse jeudi, emportée par un mouvement de défiance généralisé qui faisait chuter les places européennes et asiatiques ainsi que les cours du pétrole.
wall street rechutait lourdement à l'ouverture jeudi, plombée par le mouvement de défiance généralisé qui emportait déjà les places européennes et asiatiques et les cours du pétrole: le Dow Jones perdait 1,51% et le nasdaq 1,17%.
Vers 14H40 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average chutait de 239,59 points à 15,675,22 points et le nasdaq, à dominante technologique, de 50,15 points à 4,233,49 points.
L'indice élargi S§P 500, particulièrement surveillé par les investisseurs, reculait de 27,44 points, soit 1,48% à 1.
La bourse de New York accélérait sa chute jeudi à la mi-journée, emportée dans la spirale baissière des autres bourses et du pétrole sans trouver de réconfort chez la présidente de la Réserve fédérale Janet Yellen: le Dow Jones perdait 2,07% et le nasdaq 1,29%.
Vers 17h00 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average, déjà plombé depuis l'ouverture par le mouvement de défiance généralisé qui emportait déjà les places européennes et asiatiques et les cours du pétrole, chutait de 330,23 points à 15,584,51 points et le nasdaq, à dominante technologique, de 55,33 points à 4,228,26,22 points.
L'indice élargi S§P 500, particulièrement surveillé par les investisseurs, reculait de 32,46 points, soit 1,75%.
France : La bourse de Paris évoluait toujours en très forte baisse jeudi après-midi (-2,76%), tirée vers le bas par la nouvelle chute des banques et le recul prononcé des cours du pétrole.
Liste des valeurs suivies jeudi à la bourse de Paris, où le CAC 40 a perdu 4,05% à 3,896,71 points, des résultats décevants étant venus renforcer les inquiétudes des investisseurs après les déclarations jugées peu convaincantes de la présidente de la réserve fédérale américaine Janet Yellen.
La bourse de Paris a terminé sur une très forte baisse jeudi (-4,05%), rattrapée par la chute des valeurs bancaires et le recul marqué des cours du pétrole, au lendemain d'un éphémère rebond.
L'indice CAC 40 a perdu 164,49 points à 3,896,71 points, clôturant sous 3,900 points pour la première fois depuis juillet 2013, dans un volume d'échanges très étoffé de 5,3 milliards d'euros.
La veille, il avait rebondi de 1,59%.
Suisse : La bourse suisse a lourdement rechuté jeudi, même si elle a réussi à limiter ses pertes de près de 4% en matinée.
Les doutes sur la conjoncture mondiale persistent et les valeurs bancaires étaient sous pression.
Le redressement du SMI n'a pas duré bien longtemps.
Allemagne : L’équipementier sportif allemand profite d’une performance meilleure financière que prévu en 2015 et se dit optimiste pour l’année en cours.
La bourse applaudit le patron sur le départ, ce qui n’était plus tellement arrivé ces dernières années.
La bourse de Francfort a une fois encore lourdement chuté jeudi, plombée comme l'ensemble des autres places financières par un climat d'inquiétudes généralisées.
Royaume Uni : La bourse de Londres a terminé jeudi en forte baisse de 2,39%, laminée par des investisseurs angoissés par les perspectives de l'économie mondiale et par le plongeon des cours du pétrole.
Monde : L'effondrement des marchés depuis le début de l'année ravive le spectre d'une crise financière, avec le risque que cette angoisse se répercute sur l'économie et plombe les espoirs de reprise économique.
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